Photo longue exposition de la voie lactée au-dessus des ruines de la ville syrienne d'Ariha, située dans la province d'Idleb, le 27 juin 2020
Photo longue exposition de la voie lactée au-dessus des ruines de la ville syrienne d'Ariha, située dans la province d'Idleb, le 27 juin 2020
Photo longue exposition de la voie lactée au-dessus des ruines de la ville syrienne d'Ariha, située dans la province d'Idleb, le 27 juin 2020
La voie lactée brille au-dessus des ruines d'Ariha en Syrie
Photo longue exposition de la voie lactée au-dessus des ruines de la ville syrienne d'Ariha, située dans la province d'Idleb, le 27 juin 2020
Photo longue exposition de la voie lactée au-dessus des ruines de la ville syrienne d'Ariha, située dans la province d'Idleb, le 27 juin 2020
Photo longue exposition de la voie lactée au-dessus des ruines de la ville syrienne d'Ariha, située dans la province d'Idleb, le 27 juin 2020
Dans la Syrie en guerre, une traînée blanche a constellé dans la nuit le ciel au-dessus des ruines de la ville déserte d'Ariha, dévastée par les violences.
L'apparition samedi avant l'aube de la voie lactée, phénomène rare qui survient surtout en été par ciel sans lune, a créé un saisissant contraste entre ciel et terre, immortalisé par un photographe de l'AFP grâce à des photos longue exposition.
Sous ce vaste nuage d'étoiles, les squelettes d'immeubles, les décombres, les façades et toits éventrés semblent d'autant plus effroyables.
La ville, perchée dans une région montagneuse de la province d'Idleb appelée «Jabal al-Arba'in», a longtemps été un site touristique prisé en Syrie. Pins, hôtels, restaurants: la douceur de vie qui y régnait autrefois attirait de nombreux visiteurs.
Aujourd'hui déserte, elle a fait l'objet en début d'année, à l'instar d'autres localités et villes environnantes, d'une vaste offensive du régime syrien, soutenu par l'aviation russe, pour la reprendre aux jihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda) et sécuriser une autoroute stratégique (M4), poussant ses quelque 70.000 habitants à fuir massivement vers des zones plus sûres.
Mais la ville, ravagée, est restée aux mains de HTS et le cauchemar ne semble pas terminé.
Plus de neuf ans après le début de la guerre, Ariha et la région d'Idleb, dernier bastion jihadiste et rebelle échappant au pouvoir de Damas, restent dans le collimateur du régime malgré un fragile cessez-le-feu entré en vigueur en mars.
Le conflit en Syrie, déclenché en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie par Damas, a déjà fait plus de 380.000 morts – dont plus de 115.000 civils – et poussé à la fuite des millions de personnes.
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