PsychiatrieLausanne: pour un espace urbain plus favorable à la santé mentale
uc, ats
21.2.2023 - 10:26
Une recherche participative visant à rendre la ville plus propice au rétablissement de personnes vivant avec un diagnostic de psychose démarre le 1er mars à Lausanne. Le projet est porté par le Département de psychiatrie du CHUV, en collaboration avec l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel (UniNE) et la Haute Ecole de santé La Source.
Keystone-SDA, uc, ats
21.02.2023, 10:26
ATS
Ce projet a obtenu un financement du Fonds national suisse (FNS), a indiqué mardi l'UniNE dans un communiqué. Il est connu que vivre son enfance en milieu urbain augmente le risque de développer une psychose, mais la causalité de ce lien est mal définie: on évoque souvent le «stress urbain», sans pourtant le définir avec précision.
Un premier projet FNS interdisciplinaire conduit entre 2015 et 2021, dirigé par le professeur de géographie Ola Söderström (UniNE) et le professeur de psychiatrie Philippe Conus (CHUV), a permis caractériser ce stress urbain chez des jeunes vivant avec un diagnostic de psychose et d’analyser les stratégies d’adaptation mises en place pour y faire face.
La nouvelle étude vise à développer des interventions permettant de faire du milieu urbain un contexte plus propice au rétablissement pour des personnes vivant avec une psychose. Il s’agit d’une démarche participative mise en œuvre, de sa conception à sa réalisation, par un panel composé de patients, de pairs praticiens, de professionnels de la santé mentale, de géographes et de représentants de la Ville de Lausanne.
Cette recherche-action débutera par une cartographie détaillée de la ville, de ses lieux de stress et de répit. Elle se poursuivra par la mise en place d’interventions (matérielles, sociales et sensorielles) visant à créer un milieu plus propice au rétablissement dans un quartier-pilote du centre-ville. L'objectif est d'élaborer un plan de santé mentale à l’échelle de la Commune de Lausanne.