Dioxyde d'azote Le confinement du printemps 2020 aurait permis de sauver plus de 800 vies en Europe

Relax

27.1.2022 - 22:23

Selon une nouvelle étude, la baisse des émissions de dioxyde d'azote émises dans l'atmosphère, liée à l'arrêt brutal des transports lors du confinement mondial au printemps 2020, aurait permis de sauver plus de 800 vies en Europe. C'est notre chiffre du jour. 

La baisse des émissions de dioxyde d'azote émises dans l'atmosphère, liée à l'arrêt brutal des transports lors du confinement mondial au printemps 2020, aurait permis de sauver plus de 800 vies en Europe.
La baisse des émissions de dioxyde d'azote émises dans l'atmosphère, liée à l'arrêt brutal des transports lors du confinement mondial au printemps 2020, aurait permis de sauver plus de 800 vies en Europe.
Pavlo Glazkov / Shutterstock

27.1.2022 - 22:23

Selon cette étude publiée dans la revue Nature Scientific Reports, des centaines de vies ont été sauvées dans toute l'Europe pendant le premier confinement. Pour parvenir à ces résultats, la recherche a comparé les mesures prises dans 47 villes européennes entre février et juillet 2020 pour endiguer la pandémie de Covid-19.

Les confinements, la fermeture des écoles et des lieux de travail, ainsi que l'annulation des événements publics sont les restrictions qui semblent avoir été efficaces dans la baisse des niveaux de dioxyde d'azote (NO2). L'arrêt temporaire de ces activités a en effet fortement contribué à diminuer le nombre de voitures et de camions sur les routes, expliquent les chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM), qui ont réalisé l'étude. 

Au cours de cette période, une diminution constante des concentrations de NO2 a été observée en surface dans toute l'Europe. Une réduction supérieure à 50% a même été constatée en Espagne (Madrid), au Portugal (Lisbonne), en France (Lyon et Paris) et en Italie (Milan, Turin et Rome). Paris, Barcelone et Milan, qui ont enregistré une baisse de NO2 comprise entre 50 et 60%, sont les trois villes où le plus grand nombre de décès a été évité. 

«La réponse des gouvernements pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 offre une étude de cas sans précédent pour évaluer une gamme d'interventions visant à réduire les émissions anthropiques de plusieurs secteurs comme le transport routier, l'industrie énergétique, l'industrie manufacturière, les services commerciaux et publics, le transport maritime et l'aviation», concluent les auteurs de l'étude. 

Les niveaux de particules fines ont eux aussi baissé au cours de cette période, mais dans une moindre mesure, ces dernières étant également émises par des sources naturelles comme les feux de forêt, ainsi que par certaines activités domestiques comme le chauffage au bois.  

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