Les programmes de coopération bilatéraux lancés en 2008 avec les partenaires extra-européens de la Confédération ont apporté une plus-value substantielle aux chercheurs suisses et à leurs institutions, selon une évaluation du SEFRI. Le Conseil fédéral a décidé de les maintenir pour la période 2021-2024 et de renouveler les mandats avec cinq «Leading Houses».
L'EPFZ reste la «Leading House» pour l'Asie de l'Est et du Sud-Est, la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW) pour l'Asie du Sud et Iran, l'Université de Saint-Gall pour l'Amérique latine et la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) pour la région Afrique du Nord et Moyen-Orient, rappelle jeudi le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) dans un communiqué.
Le Swiss Tropical and Public Health Institute (Swiss TPH), en collaboration avec l'Université de Bâle, est toujours chargé de l'Afrique Sub-saharienne. Les conventions de prestations entre le SEFRI et les «Leading Houses» ont été signées en février.
Un rôle de diversification
Ces programmes jouent un rôle important dans la diversification des collaborations internationales en matière de recherche et entraînent une nette augmentation du nombre de co-publications scientifiques entre acteurs suisses et partenaires extra-européens, relève le SEFRI.
Durant la période d’encouragement allant de 2017 à 2020, plus de 500 bourses ont été octroyées dans ce cadre. Elles devraient déboucher dans 85% des cas sur une publication scientifique et, dans 70% des cas, aboutir à une proposition pour un projet de coopération internationale de plus grande ampleur.
A long terme, 80% des boursiers ont pu constituer de nouveaux partenariats et réseaux dans leur région. Plus de 50% des projets ont également permis des échanges d'étudiants, même au-delà de la période de soutien financier.
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