Un ciel constellé d'étoiles avec des étoiles filantes au dessus de l'île de Fehmarn en mer Baltique dans le nord de l'Allemagne le 20 avril 2018
Les Perséides, pluie d'étoiles filantes
Un dimanche soir sous une pluie d'étoiles filantes
Un ciel constellé d'étoiles avec des étoiles filantes au dessus de l'île de Fehmarn en mer Baltique dans le nord de l'Allemagne le 20 avril 2018
Les Perséides, pluie d'étoiles filantes
La traditionnelle pluie d'étoiles filantes du mois d'août sera à son apogée dans la nuit de dimanche à lundi, un spectacle céleste mis en valeur cette année par un ciel sombre de nouvelle lune.
"Le maximum du maximum devrait avoir lieu aux alentours de 02h00 GMT lundi avec une à deux étoiles filantes par minutes", explique à l'AFP Florent Deleflie, astronome de l'Observatoire de Paris.
"Dès que l'obscurité sera tombée dimanche, les observateurs pourront s'attendre à voir quelques dizaines de météores par heure", note la Royal Astronomical Society (RAS) dans un communiqué.
Des estimations qui conduisent à penser que 2018 sera une année "moyenne" pour les Perséides: bien meilleure que l'année dernière mais moins bonne que le cru 2016, exceptionnel.
"Mais tout reste possible !", prévient Florent Deleflie. "Il faut surveiller car on peut être surpris dans un sens comme dans l'autre".
La pluie d'étoiles filantes nous est offerte par les Perséides, de petites particules de la comète Swift-Tuttle qui croise l'orbite terrestre chaque année entre la mi-juillet et la mi-août.
En rentrant dans notre monde, les petits débris cométaires cognent dans les molécules de l’atmosphère. Ce choc, extrêmement violent, produit de la lumière. Chaque débris se transforme alors en "étoile filante".
Si le nombre d'étoiles filantes attendu n'est pas exceptionnel, les conditions d'observation seront "parfaites", selon la RAS. Car "la nouvelle lune est synonyme de ciel plus sombre".
Pour admirer le phénomène, pas besoin de matériel particulier, un transat suffira.
Mais pour mettre toutes les chances de son côté, les spécialistes recommandent de fuir les lumières de la ville, de privilégier la mer et la montagne et d'être patient (il faut compter au moins 10 minutes pour que la vision s'habitue à l'obscurité).
Florent Deleflie préconise aussi "de bien garder les yeux vers le ciel car certains phénomènes très furtifs ou certaines toutes petites étoiles filantes ne sont visibles que si l'on regarde la voute céleste en permanence".
La Royal Astronomical Society se veut rassurante: "si les nuages rendent l’observation impossible ce week-end, sachez que la pluie d'étoiles filantes durera encore quelques jours même avec une activité réduite".
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