La présidente du PLR Suisse s'est dite "furieuse et agacée" par la gestion du cas du conseiller d'Etat Pierre Maudet par la section genevoise du parti. "A la place de Pierre Maudet, je démissionnerais", a lancé Petra Gössi.
Réuni une seconde fois vendredi matin pour décider du sort de Pierre Maudet, le comité directeur du PLR genevois a décidé une nouvelle fois de ne rien décider. Il se murmurait pourtant que le parti allait demander la démission de son conseiller d'Etat.
Interrogée sur la tournure prise par le cas Maudet à Genève, la présidente du PLR Suisse Petra Gössi ne mâche pas ses mots. "Je suis furieuse et agacée par cette situation", affirme-t-elle vendredi dans une interview accordée à la RTS.
Une question de "confiance"
Pour Petra Gössi, le problème principal dans cette affaire n'est pas de nature juridique. Il s'agit selon plutôt, selon elle, d'une question de confiance dans l'action politique. "Je ne vois pas comment il pourra regagner sa crédibilité", estime-t-elle.
"Il a menti, il l'a admis et doit en tirer les conséquences", relève la présidente du PLR Suisse. Et Petra Gössi de conclure, sèchement: "Si j'étais dans une situation similaire (à celle de Pierre Maudet), je démissionnerais."
Pour rappel, Pierre Maudet est fragilisé à la suite d'un voyage controversé à Abu Dhabi en novembre 2015. Mis en cause pour acceptation d'un avantage, le conseiller d'Etat s'est vu retirer la plupart de ses prérogatives, tandis que le Grand Conseil a levé son immunité.
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