Protection des animaux Anes, mulets et bardots doivent pouvoir vivre avec des congénères

gd, ats

1.3.2023 - 18:47

Les ânes, les mulets et les bardots doivent pouvoir vivre avec des congénères. Le National a accepté mercredi, par 99 voix contre 75 et 9 abstentions, une motion d'Anna Giacometti (PLR/GR) demandant de réviser l'ordonnance sur la protection des animaux.

Les ânes doivent pouvoir vivre ensemble, et non avec des chevaux (image symbolique).
Les ânes doivent pouvoir vivre ensemble, et non avec des chevaux (image symbolique).
ATS

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Actuellement, l'ordonnance ne distingue pas les chevaux des ânes, des mulets et des bardots. Pourtant, explique la Grisonne, ils font partie d'espèces différentes et diffèrent du point de vue de leur morphologie et de leur physiologie.

Les ânes, les mulets et les bardots ont besoin d'un contact social avec leurs congénères. Ils ne peuvent donc pas être détenus avec des chevaux. Le pelage des ânes, contrairement à celui des chevaux, n'est par ailleurs pas perméable, et cet animal est plus sensible à l'humidité froide. Il a donc besoin d'un abri.

Dans la nature, les ânes et les chevaux recherchent le contact. Ils s'accouplent même depuis des millénaires, donnant naissance à des équidés croisés, a rappelé Martin Haab (UDC/ZH), qui combattait le texte. «Il est possible de les séparer, mais pourquoi? C'est absurde.»

Pour le Conseil fédéral, le contact social des ânes, mulets et bardots avec les congénères est important. Il est prêt à soutenir cette demande. Il refuse toutefois de prévoir un accès permanent à un abri, une aide de séchage ou des contrôles sanitaires réguliers. Ces exigences sont couvertes par l'ordonnance, rappelle-t-il.

Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.