Elections cantonales – BL Bâle-Campagne: le PS de retour à l'exécutif

ATS

31.3.2019 - 19:24

Troisième du scrutin de dimanche, la socialiste Kathrin Schweizer permet à son parti de réintégrer l'exécutif de Bâle-Campagne.
Troisième du scrutin de dimanche, la socialiste Kathrin Schweizer permet à son parti de réintégrer l'exécutif de Bâle-Campagne.
Source: KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS

Le Parti socialiste (PS) est de retour au gouvernement de Bâle-Campagne dont il avait été éjecté en 2015. Sa candidate Kathrin Schweizer a été élue dimanche au premier tour des élections cantonales. Au Parlement, PS et Verts gagnent sept sièges au détriment de l'UDC.

Le PS, deuxième parti à Bâle-Campagne, avait misé sur la candidature de Kathrin Schweizer, 49 ans, pour réintégrer l'exécutif du demi-canton. Sa candidate a été présidente du groupe socialiste au parlement cantonal et siège à l'exécutif de la commune de Muttenz.

Les sortants facilement réélus

La socialiste est arrivée en troisième position avec 37'187 voix. Elle a été devancée par deux sortants. Le ministre des finances Anton Lauber (PDC) a obtenu le plus de voix avec 41'417. Sa réélection était attendue. Il avait ramené le canton dans les chiffres noirs en 2017 après neuf ans de déficits.

Le responsable du département de la Sécurité, Isaac Reber (Verts), a de son côté récolté 40'561 voix. En 2015, le conseiller d'Etat avait été réélu en récoltant beaucoup de voix dans le camp bourgeois.

Les deux autres sortants ont également été réélus au premier tour. La PLR Monica Gschwind, responsable du département de l'éducation, a obtenu 33'351 voix, et le ministre de la santé Thomas Weber (UDC) 32'338 voix.

Pas de 2e siège pour l'UDC

Le PS revient donc au gouvernement après avoir perdu son siège en 2015 au profit du PLR, qui avait alors décroché un deuxième siège. Elue en 2003, la libérale-radicale Sabine Pegoraro était la seule sortante à ne pas se représenter. Son parti a renoncé à défendre ce siège.

L'UDC, le plus fort parti du canton, espérait pouvoir se l'approprier. En plus de Thomas Weber, il a lancé dans la course le conseiller national Thomas de Courten. Ce dernier termine sixième du premier tour avec 23'617 voix. L'entrepreneur de 52 ans atteint ainsi la majorité absolue, mais n'a pas été retenu car surnuméraire.

Un sans-parti était également dans la course à l'exécutif. Il s'agit de Samuel Mathys, juriste âgé de 44 ans, arrivé en septième position avec 16'913 voix.

Le Parlement verdit

Au Parlement, l'équilibre des forces change également. L'UDC perd sept sièges et descend ainsi à 21 représentants, alors que le PLR maintient ses 17 mandats. Jusqu'à présent, les deux partis disposaient tout juste de la moitié des 90 sièges du Parlement. Avec plus que 38 représentants, ils perdent le pouvoir décisionnel.

Glanant un siège supplémentaire, le PS devient quant à lui le plus important parti avec 22 représentants. Les plus grands gagnants sont les Verts qui raflent six sièges supplémentaires. Ils occupent désormais la quatrième position avec leurs 14 mandats.

Le PDC maintient de son côté ses huit sièges. Le PEV et les Vert'libéraux en font de même avec leurs quatre et trois mandats respectifs. Ne parvenant pas à conserver son dernier siège, le PBD sort du Parlement. «Die Mitte» y fait quant à lui son entrée avec un représentant.

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