Partis Balthasar Glättli à la tête des Verts

ATS

20.6.2020 - 13:33

Les Verts ont élu samedi le Zurichois Balthasar Glättli à la présidence de leur parti au cours d'une assemblée des délégués en ligne. Le conseiller national succède à la Bernoise Regula Rytz, qui a atteint la limite de huit ans de son mandat.

Réunis en ligne, 148 délégués ont élu M. Glättli pour deux ans par acclamation à distance, via les micros et les webcams de leur ordinateur.

Dans un message vidéo, le nouveau président, seul candidat, a constaté que «rien ne se passe depuis 30 ans en matière d'écologie». Une seule chose a changé selon lui, c'est l'urgence. M. Glättli n'a pas promis le succès à ces militants, mais de s'engager de son mieux pour le mouvement vert. «Nous sommes la force politique qui possède les réponses les plus convaincantes pour faire face aux défis de notre jeune siècle».

Elu en 2011 à la Chambre du peuple, M. Glättli, 48 ans, a présidé son groupe parlementaire de fin 2013 à cette année. L'élu zurichois représente les Verts au sein de la commission des institutions politiques (CIP-N) et au bureau du Conseil national.

Vice-présidence renouvelée

Peu avant le vote, une militante a critiqué le vote par acclamation proposé par la direction des Verts. Elle l'a jugé non démocratique. Elle a cependant renoncé à demander une autre manière de voter.

Florence Brenzikofer (BL), Luzian Franzini (ZG), Oleg Gafner (Jeunes Vert-e-s, VD), Isabelle Pasquier-Eichenberger (GE), Franziska Ryser (SG) et Nicolas Walder (GE) ont été élus, également par acclamation, à la vice-présidence. La Bâloise et le Zougois ont été réélus.

A l'heure de tirer le bilan, Mme Rytz a estimé que tout avait changé en huit ans. En difficulté en 2011, les Verts se sont ouverts «des organisations paysannes aux mouvements cleantech». La conseillère nationale voit en son successeur «un capitaine expérimenté pour diriger le navire».

Objectif Conseil fédéral

Les Verts n'ont pas renoncé à leur projet d'avoir un siège au Conseil fédéral, a averti samedi M. Glättli dans la presse, avant son élection. «Nous devons être prêts si quelqu’un se retire du Conseil fédéral, même si je doute qu’il y ait une vacance durant cette législature», a déclaré le nouveau président.

Pour cela, le parti doit «ébaucher plusieurs scénarios, préparer différents candidats», souligne le conseiller national zurichois. S'il affirme ne pas vouloir du poste, il rêve cependant «d'être le président vert qui installera le premier ou plutôt la première conseillère fédérale verte».

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