1er Mai Beat Jans lance un appel à la solidarité: «Ensemble, ça va mieux»

hn, ats

1.5.2024 - 18:28

Le conseiller fédéral Beat Jans a lancé mercredi un appel à la solidarité lors de la fête du 1er mai sur la Place fédérale à Berne. «Ensemble, ça va mieux», a-t-il affirmé en évoquant les nombreux défis politiques, économiques et sociaux qui attendent la Suisse.

Le conseiller fédéral Beat Jans sur la place fédérale mercredi lors de la manifestation du 1er mai à Berne.
Le conseiller fédéral Beat Jans sur la place fédérale mercredi lors de la manifestation du 1er mai à Berne.
ATS

Keystone-SDA, hn, ats

Il s'agit notamment de réduire les primes d'assurance maladie et d'augmenter les salaires, a-t-il dit. La Suisse a également besoin de relations fortes avec l'Europe, notamment pour la protection des salaires.

Pour le Bâlois, la récente condamnation pour inaction climatique de la Suisse par la Cour européenne des droits de l'homme montre elle aussi que l'on peut faire mieux ensemble. Il ne s'agit pas d'un jugement «contre» la population suisse, mais plutôt «pour» la population suisse.

«Le monde va mal»

Ensemble, les retraités ont également contribué à la percée de la 13e rente AVS lors des votations fédérales du 3 mars dernier, a affirmé le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP).

A ses yeux, la solidarité est nécessaire, car le monde va mal. «Crises, climat, catastrophes, guerres. En Ukraine et au Proche-Orient. Des gens désespèrent, souffrent, meurent. Des milliers. Chaque jour. C'est tout simplement insupportable», a-t-il rappelé.

Le monde brûle et les habitants de la Suisse se portent bien. Il est dangereux de croire qu'il n'y a pas de feu parce que sa propre maison ne brûle pas, a averti le Bâlois.

Le slogan «Ensemble, ça va mieux» est en fait un euphémisme dans des temps comme ceux-là. Il faudrait plutôt dire «ce n'est qu'ensemble que ça ira mieux». Les problèmes mondiaux ne peuvent être résolus qu'ensemble. «Mettons-nous au travail! Ensemble», a conclu M. Jans.

Sifflets et huées

Tous les participants n'étaient pas d'accord avec le ministre de justice et police. Son intervention a donné lieu à quelques sifflets et huées. M. Jans a réagi en invitant les critiques, en majorité des jeunes, à discuter avec lui. «Je ne comprends pas bien la langue des sifflets», a-t-il dit.

Auparavant, plusieurs centaines de personnes avaient défilé avec les syndicats à travers la ville de Berne jusqu'à la Place fédérale, derrière des banderoles proclamant notamment «Baisser les primes, augmenter les salaires», mot d'ordre officiel de cette journée de mobilisation.