Dispositif de sécurité «nécessaire» Beat Jans soutient la police après un incident au Palais fédéral

razw, ats

13.6.2024 - 17:28

Le fonctionnement du Parlement n'a à aucun moment été entravé, a déclaré Beat Jans à propos de l'incident survenu mercredi au Palais fédéral. L'UDC Thomas Aeschi et son collègue de parti valaisan Michael Graber avaient été énergiquement repoussés par des agents armés de la police fédérale en marge de la visite du président du Parlement ukrainien au Palais fédéral.

L'escalier bloqué faisait partie d'un dispositif que Beat Jans considère comme «nécessaire». «Si cela avait vraiment entravé le fonctionnement du Parlement, on pourrait en débattre» (archives).
L'escalier bloqué faisait partie d'un dispositif que Beat Jans considère comme «nécessaire». «Si cela avait vraiment entravé le fonctionnement du Parlement, on pourrait en débattre» (archives).
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Keystone-SDA, razw, ats

«Les parlementaires ont simplement dû prendre un autre escalier, on pouvait donc se tenir aux instructions de la police», a déclaré Beat Jans, le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP), à Keystone-ATS en marge d'une réunion ministérielle jeudi à Luxembourg.

Le conseiller fédéral tient à remercier les forces de sécurité pour leur travail. En raison de la conférence de paix au Bürgenstock (NW), elles sont «extrêmement» sollicitées.

Dispositif «nécessaire»

Mercredi, le président du parlement ukrainien Rouslan Stefantschouk était en visite au Palais fédéral. Pour une séance photo, la police fédérale a bloqué un escalier.

Lorsque le chef du groupe parlementaire UDC Thomas Aeschi a voulu emprunter cet escalier, une altercation s'est produite avec les policiers qui entendaient l'en empêcher. Thomas Aeschi s'est insurgé et fait valoir sur le portail X que «durant la session, le travail parlementaire passe avant les visites d'Etat étrangères. Après l'incident, le politicien a aussi bien reçu du soutien que des critiques.

«Quand quelqu'un vient d'Ukraine, d'un pays en guerre, le niveau de sécurité est élevé». L'escalier bloqué faisait partie d'un dispositif que Beat Jans considère comme «nécessaire». «Si cela avait vraiment entravé le fonctionnement du Parlement, on pourrait en débattre».