Berne
Des représentants des communes de Bienne et de Nidau ainsi que du gouvernement bernois ont fait le point sur le cas d'Abu Ramadan, prédicateur controversé de la mosquée Ar'Rahman. Ils n'ont pas annoncé de mesure concrète sur ce dossier.
Ils ont toutefois convenu de renforcer les échanges d'informations et de contrôler plus systématiquement les dossiers de l'aide sociale. Sous la conduite du conseiller d'Etat bernois Pierre Alain Schnegg, les participants à ce débriefing ont discuté des mesures possibles dans les domaines de l'aide sociale et du droit des étrangers pour détecter suffisamment tôt des cas similaires. Il s'agira aussi à l'avenir de traiter ces cas plus rapidement.
A la fin août, le cas de ce bénéficiaire de l'aide sociale domicilié à Nidau "présentant des liens avec l'islamisme radical" a été mis au jour, a rappelé vendredi le canton de Berne. Son dossier de l'aide sociale a été examiné en "profondeur". Des cas similaires ont également fait l'objet d'un examen.
Abu Ramadan a défrayé la chronique ces derniers mois après la parution d'articles dans les quotidiens Bund et Tages-Anzeiger, qui affirment que le prédicateur a tenu des propos haineux. L'intéressé a entre-temps contesté ces accusations. La justice bernoise a elle ouvert une enquête préliminaire contre ce ressortissant libyen.
Ce prédicateur, qui a bénéficié durant des années de l'aide sociale, a récemment perdu sa qualité de réfugié et son droit d'asile. Il est au bénéfice d'un permis d'établissement C.
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