Canton du Valais Christophe Darbellay partira aussi à la chasse aux loups

zd, ats

28.11.2023 - 17:45

Le conseiller d'Etat Christophe Darbellay ira à la chasse au loup. Il fait partie des chasseurs qui participeront à la régulation proactive des meutes organisée par le canton. Celui-ci a sept des treize meutes présentes sur son territoire dans le viseur.

En partant à la chasse au loup, Christophe Darbellay veut "donner un signal" sur la nécessité de réguler l'animal de manière proactive" (archives)
En partant à la chasse au loup, Christophe Darbellay veut "donner un signal" sur la nécessité de réguler l'animal de manière proactive" (archives)
ATS

Keystone-SDA, zd, ats

«En général, je ne chasse que ce que je mange et je ne mange que ce que je chasse», a indiqué mardi à Keystone-ATS Christophe Darbellay, revenant sur une information parue dans les médias régionaux. Mais, ici, «il s'agit de donner un signal sur la nécessité de réguler le loup de manière proactive. Nous avons en Valais plus de meutes que ce que prévoit la Confédération pour l'ensemble du territoire suisse. Il n'y a rien de plus à ajouter».

Les autorités valaisannes ont décidé de tuer sept des treize meutes présentes dans le canton. Cela représente environ 34 loups sur une population estimée entre 90 et 120 individus. Pour y parvenir, le canton fait appel aux chasseurs qui doivent suivre une formation spécifique pour prendre part à l'opération.

Environ 800 chasseurs sur les quelque 3000 que compte le canton l'ont suivie la semaine dernière, selon le service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF). Parmi eux, figure donc Christophe Darbellay. Cette année, en plus de ses permis de chasse haute et basse, l'élu centriste a aussi pris celui de chasse au renard.

Deux approches

C'est que le canton a prévu deux approches pour traquer le grand prédateur. D'une part les chasseurs formés et au bénéfice d'une autorisation de tir particulière-individuelle qui voient passer un loup, lors d'une chasse au renard (permis E) ou au sanglier (permis S), ont le droit de l'abattre s'ils se trouvent dans la zone autorisée par l'OFEV.

Parallèlement, certains chasseurs spécialisés seront également intégrés dans le groupe de soutien chasse (GSC) sous la responsabilité du service de la chasse. Chaque garde-faune sera épaulé par cinq à dix chasseurs titulaires d'autorisation de chasser par meute/tir, choisis par le SCPF. Ceux-ci seront mandatés au cas par cas. La chasse au loup se fait essentiellement de nuit.

Christophe Darbellay compte participer aux deux approches mises sur pied par le canton. Celui qui est aussi chef du gouvernement valaisan ne s'inquiète pas du cumul d’activités: «Je dégagerai des disponibilités la nuit, le weekend et durant les vacances».