Vert'libérauxCrise énergétique: Jürg Grossen veut un plan concret
misc, ats
20.8.2022 - 11:40
Lors de l'assemblée des délégués de son parti à Soleure, le président des Vert'libéraux Jürg Grossen a exigé des actions contre le réchauffement climatique et la crise énergétique. Pour cela, il faut notamment davantage de coopération avec l'étranger.
misc, ats
20.08.2022, 11:40
ATS
Ce qui était autrefois encore considéré comme l'été du siècle se répète à des intervalles de plus en plus courts, a déclaré le conseiller national bernois samedi, dans son discours d'ouverture de l'assemblée. La protection des bases naturelles de la vie est une grande tâche – pour ne pas dire LA grande tâche de notre époque, a-t-il poursuivi. Et avec la menace d'une crise aigüe de l'approvisionnement énergétique, un nouveau problème s'y est ajouté.
«Le message est limpide: le temps des énergies fossiles est révolu», a souligné M. Grossen. Pourtant, ces dernières années, on n'a pas réussi à mettre en place les bonnes incitations. Les milieux conservateurs de droite ont torpillé et freiné le tournant énergétique. Et ce, bien que la technologie soit depuis longtemps mûre pour produire suffisamment d'électricité à partir de sources renouvelables, a dénoncé le Bernois.
«L'heure tourne»
Comme mesures concrètes, le président des Vert'libéraux demande notamment la conclusion d'un accord sur l'électricité avec l'Union européenne et une numérisation du réseau électrique afin de mettre un terme au gaspillage d'énergie.
A court terme, il faut en outre que le Conseil fédéral établisse un plan clair sur la manière de procéder en cas d'urgence et qu'il communique de façon compréhensible et crédible. Le gouvernement doit revoir sa copie: «l'heure tourne».
On voit partout que la Suisse n'est pas une île, a souligné M. Grossen. La paix et la prospérité ne peuvent être assurées qu'en coopérant avec d'autres Etats. C'est pourquoi il faut, selon le président des Vert'libéraux, une nouvelle version de l'accord-cadre avec l'UE ou une adhésion à l'EEE, mais aussi une interprétation moderne de la neutralité.
Siège au Conseil fédéral
M. Grossen a en outre esquissé les objectifs de son parti pour les élections fédérales de l'année prochaine: une part électorale de plus de dix pour cent, un retour au Conseil des Etats et un siège au Conseil fédéral.
Le point central du programme de l'assemblée des délégués était la définition des mots d'ordre pour les votations fédérales du 25 septembre. A ce propos, M. Grossen a reproché à la gauche de combattre la réforme de l'AVS et la modification de la loi sur l'impôt anticipé «avec des arguments idéologiques surannés».