«#encolèretantquilfaudra» Dans le canton de Vaud, action en rouge, discours et manifestation

A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l'antenne vaudoise du Syndicat suisse des services publics (SSP-Vaud) a relancé mercredi sa campagne «#encolèretantquilfaudra». Les enseignantes, et tous les enseignants solidaires, de l'école obligatoire au post-obligatoire, étaient invités à s'habiller en rouge pour dire stop aux inégalités dans les écoles et ailleurs.

Keystone-SDA, sj, ats

08.03.2023, 10:37

08.03.2023, 10:41

ATS

Cette action se répétera chaque mercredi au moins jusqu'au 14 juin, journée de grève féministe nationale, a indiqué le SSP-Enseignement dans un communiqué. «Le mercredi, dans les écoles, nous portons du rouge: pour l'égalité et par solidarité pour toutes les femmes», écrit-il.

Le syndicat revendique un «enseignement égalitaire, sans représentation stéréotypée et sexiste des genres». Il exige aussi des condition de travail égales, alors que «dans l'enseignement vaudois, les professions les plus féminisées sont les plus dévalorisées».

Le DEF interpellé

«C'est dans l'enseignement primaire, où les femmes représentent 90% du corps enseignant, que les salaires sont les plus bas», explique Solweig Dénéréaz, enseignante au primaire et membre du comité SSP-Enseignement. Le travail à temps partiel reste en outre plus répandu chez les femmes, ce qui a un impact important non seulement sur le salaire, mais aussi sur les retraites, souligne le syndicat.

Le syndicat devait transmettre mercredi un cahier de revendications pour une école plus égalitaire au conseiller d'Etat Frédéric Borloz, chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF).

La journée de mercredi sera aussi animée par des stands et prises de paroles dès 15h00 sur la place de la Riponne au centre-ville de Lausanne et ponctuée d'une manifestation prévue à 18h00, sous la houlette du collectif Grève féministe Vaud. «En solidarité avec les féministes du monde entier qui sont en première ligne contre les oppressions patriarcales et capitalistes», affirme-t-il.