Grondements des Terres Des militants écologistes ont investi une forêt à Vufflens-la-Ville

Des activistes écologistes ont investi, dans la nuit de vendredi à samedi, une forêt au bord de la Venoge, sur la commune de Vufflens-la-Ville (VD). Ils ont installé un campement «temporaire» pour dénoncer l'utilisation potentielle du site comme gisement de gravier.

Des militants écologistes occupent une forêt à Vufflens-la-Ville - Gallery

Un nouveau mouvement, Grondements des Terres, a démarré une occupation dans une forêt de Vufflens-la-Ville.

Photo: ATS

L'occupation, temporaire, vise à dénoncer l'utilisation du site pour y extraire de gravier.

Photo: ATS

Une soixantaine de personnes étaient présentes samedi matin.

Photo: ATS

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Un nouveau mouvement, Grondements des Terres, a démarré une occupation dans une forêt de Vufflens-la-Ville.

Photo: ATS

L'occupation, temporaire, vise à dénoncer l'utilisation du site pour y extraire de gravier.

Photo: ATS

Une soixantaine de personnes étaient présentes samedi matin.

Photo: ATS

Issus d'un nouveau mouvement, baptisé Grondements des Terres, les militants s'en prennent particulièrement au groupe de construction Orllati qui, selon eux, convoite ces terres pour y extraire du gravier.

Une soixantaine de personnes étaient présentes samedi matin, au lieu-dit du Moulin d'Amour, pour monter des tentes, fixer des banderoles dans les arbres ou encore installer du matériel de cuisine.

«Ce n'est pas une occupation sur le long terme, ce n'est pas une ZAD (Zone à défendre). C'est une contre-expertise démocratique temporaire», a dit l'un des militants, interrogé par Keystone-ATS.

Assemblée dimanche soir

Avec cette «contre-expertise démocratique», le mouvement souhaite notamment donner la parole sur l'avenir du site à divers spécialistes des milieux forestiers, aquatiques et de la biodiversité, ainsi qu'aux habitants de la région.

Diverses animations sont prévues tout au long du week-end. Une assemblée est prévue dimanche soir pour déterminer la suite ou non de l'occupation.

Deux membres de la police sont venus sur place samedi matin pour se rendre compte de la situation, avant de repartir.

gsi, ats