Défense aérienne Disponibilité réduite des F/A-18

ATS

2.4.2019 - 11:36

En 2017, le Parlement a approuvé la prolongation de la durée d’utilisation de la flotte des F/A-18, la faisant passer de 5000 à 6000 heures par avion (archives).
En 2017, le Parlement a approuvé la prolongation de la durée d’utilisation de la flotte des F/A-18, la faisant passer de 5000 à 6000 heures par avion (archives).
Source: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

L’application des mesures pour prolonger la durée d’utilisation des jets de combat est retardée par des problèmes techniques, selon le DDPS. La disponibilité de la flotte des F/A-18 est ainsi réduite pour le moment. Mais la sécurité dans l’espace aérien est assurée.

En 2017, le Parlement a approuvé la prolongation de la durée d’utilisation de la flotte des F/A-18, la faisant passer de 5000 à 6000 heures par avion. «Il est notamment prévu d’assainir la structure de ces avions vieux d’une vingtaine d’années», note mardi le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) dans un communiqué.

Dans cette perspective, en été 2018, la RUAG a révisé un premier appareil en quatre mois. Les travaux dureront plus longtemps que prévu pour les cinq appareils suivants, selon le DDPS: «Ce retard est dû à des problèmes qui n’avaient pas encore été rencontrés et remonteraient à l’époque de leur construction, à la fin des années 90; ils n’ont été pour l’instant que partiellement résolus».

Certaines pièces de rechange ne sont pas adaptées à la structure des avions. Ce retard, encore indéfini, a aussi des conséquences sur le reste de la flotte. Cela bloque en effet, chez RUAG, les capacités dévolues aux travaux de maintenance.

Par conséquent, les Forces aériennes disposent de moins d’appareils pour assurer le service de vol. Ils sont actuellement dix sur les trente de la flotte de F/A-18, alors qu'il en faudrait selon le DDPS idéalement douze. Les F/A-18 prêts à voler suffisent cependant pour assurer, en tout temps, le service de police aérienne et les opérations de protection des conférences.

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