Fédérales 2019 En avant toute pour l'économie, dit le PLR

ATS

22.8.2019 - 11:05

Christian Lüscher, Petra Gössi, Andrea Caroni et Regine Sauter (de gauche à droite) ont présenté la nouvelle stratégie du PLR.
Christian Lüscher, Petra Gössi, Andrea Caroni et Regine Sauter (de gauche à droite) ont présenté la nouvelle stratégie du PLR.
Source: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Le PLR a posé jeudi des revendications afin d'aborder «sereinement» l'avenir économique de la Suisse. «Ce n'est pas parce que nous nous en tirons bien aujourd'hui, que cela restera le cas», a lancé la présidente du parti.

Petra Gössi a présenté la stratégie globale élaborée par le PLR. Certaines revendications ne sont pas nouvelles. «Mais cela montre qu'il est temps d'aller de l'avant», a-t-elle argué.

Au coeur de l'Europe, la Suisse est un pays ouvert et exportateur. «C'est notre responsabilité de créer les conditions-cadres optimales, afin que les citoyens soient libres de leurs décisions, aient des perspectives professionnelles et ne soient pas harcelés par des impôts trop élevés ou une masse de règlements».

Le parti critique au passage la gauche, qui veut davantage de réglementation et de dépenses, et les conservateurs qui «s'entêtent dans leur politique d'isolement».

Innovation et recherche

Les entreprises doivent innover sans livrer de bataille bureaucratique inutile. «Si elles veulent s'atteler à des projets, elles doivent pouvoir le faire».

Le parti libéral-radical demande de meilleures conditions pour des participations des employés ou une reconnaissance plus aisée de l'indépendance. Il exige un taux de TVA unique et «le taux de TVA le plus simple et le plus bas d'Europe», peut-on lire dans leur stratégie.

Par ailleurs, les entreprises doivent pouvoir engager un nombre suffisant de spécialistes qualifiés. Le PLR propose par exemple d'introduire un visa pour les start-up dans le domaine de la technologie. Les femmes et les travailleurs âgés doivent être mieux intégrés au marché du travail.

La Suisse doit aussi retenir les jeunes diplômés étrangers qu'elle a formés. Dans les dix prochaines années, il manquera 500'000 employés, a ajouté Christian Lüscher, vice-président du parti.

Plus d'accords

Petra Gössi a encore souligné l'importance d'accords de libre-échange. «Ils sont obligatoires!«. La présidente attend du ministre de l'économie Guy Parmelin qu'il fasse avancer ces accords, notamment avec le MERCOSUR et les Etats-Unis.

Des relations stables avec l'UE sont aussi nécessaires sur le long terme. Un accord-cadre est une décision raisonnable afin d'assurer la voie bilatérale. Et Mme Gössi de rappeler que 52% des exportations suisses étaient destinées à l'UE en 2018.

Le PLR rappelle aussi qu'il est impératif de maintenir la participation aux projets-cadres de recherche de l'Union européenne. La position internationale de la Suisse en matière de recherche et d'innovation dépend de cette collaboration.

Système fiscal

Enfin, la Suisse a besoin d'un système fiscal attractif afin de rester attrayante pour les entreprises et les contribuables fortunés et ainsi garantir des recettes fiscales. Le PLR veut éliminer les désavantages concurrentiels comme l'impôt anticipé.

Il demande aussi l'introduction de l'imposition individuelle. Chaque personne serait évaluée en fonction de sa capacité économique, peu importe son état civil. Cela permettrait une meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale, une fiscalité équitable pour le deuxième salaire et une augmentation des recettes fiscales et des cotisations sociales.

Retour à la page d'accueil