CoronavirusFribourg: l’hôpital peut compter sur le soutien de soldats
lp, ats
12.11.2020 - 14:02
Canton très touché par la deuxième vague pandémique, Fribourg peut compter sur le soutien de soldats sanitaires à l'Hôpital fribourgeois (HFR). Au nombre de 60 environ, et de 75 à terme, ces derniers assurent une présence en rotation 24 heures sur 24.
La compagnie sanitaire est à l'oeuvre depuis samedi, suite à l'appel lancé par l’Organe cantonal de conduite (OCC) pour répondre à la forte hausse de cas positifs de Covid-19. «Sa mission va des soins de base, comme l'alimentation, à la prise de la tension artérielle», a indiqué jeudi Catherine Dorogi, directrice des soins de l’HFR.
«Le soutien était très attendu avec la deuxième vague», a précisé à Keystone-ATS Catherine Dorogi, en ajoutant que beaucoup de personnel soignant est malade actuellement. «On a besoin de nous, et plutôt que ne rien faire à la maison, nous pouvons apporter quelque chose ici», a noté pour sa part le lieutenant Aurélien Annichini.
A Riaz et Tavel
Les soldats mobilisés soutiennent le personnel soignant. Engagés sur une base volontaire, ils ont fini leur école de recrues pas plus tard que le 30 octobre et accepté de prolonger leur service. Ils offrent aux équipes une aide, «bienvenue et nécessaire», selon l'HFR, pour assurer la prise en charge des patients hors les soins intensifs.
Avec les tournus mis en place, la troupe assure une présence permanente de 20 soldats, en principe. Pour l'heure, douze soldats sont mobilisés sur le site principal de l'hôpital cantonal à Villars-sur-Glâne, quatre sur le site de Tavel, en Singine, et quatre sur celui de Riaz, en Gruyère.
Deux véhicules
La formation militaire des soldats dans les soins permet donc d’épauler de manière professionnelle le personnel soignant. «Leur présence 24 heures sur 24 est une nécessité, les soins prodigués étant nombreux, importants et permanents, de jour comme de nuit», a rappelé l'HFR, qui se trouve pas loin de la saturation.
A l'appui humain s’ajoute une logistique comprenant deux véhicules sanitaires. Ces derniers pourront être engagés une fois les effectifs militaires au complet. La mobilisation des soldats est planifiée, en l'état, jusqu’au 6 décembre. Elle sera réévaluée en fonction de la situation sanitaire et des besoins définis par l’OCC.