Fête nationale Genève fête le 1er août autour de la rade au fil de l'eau

A Genève, les festivités liées au 1er Août se sont déroulées dimanche autour de la rade dans cinq lieux différents, sur le thème de l'eau. Parmi les animations: des visites guidées pour mieux connaître Genève et ses histoires d'eau.

Keystone-SDA, tb, ats

01.08.2021, 16:11

01.08.2021, 16:28

ATS

Départ du Jardin Anglais pour un petit groupe de curieux, emmené par Aude, une des guides du jour. Un petit quizz permet de se rappeler que les pierres du Niton sont des blocs erratiques charriés par le glacier du Rhône et qui ont servi de référence topographique.

Parmi le public, des Genevois et quelques touristes attirés par ces explications. La guide raconte aussi la tragique histoire de l'impératrice Sissi, assassinée en 1898 sur la rade. La balade se poursuit près du monument symbolisant l'entrée de Genève dans la Confédération helvétique en 1815. Incontournable pour un 1er Août, selon la guide.

Au bord du Rhône, le petit groupe apprend que les latrines, appelés les privés-publics étaient prolongés d'escaliers en bois, les épuisoirs, pour puiser de l'eau. Une incursion sur la rive droite, par le pont des Bergues, permet à la guide de raconter l'histoire du premier jet d'eau de Genève, situé à côté du Bâtiment des Forces Motrices: une histoire de vanne qui permettait à l'eau pressurisée de s'échapper. La balade s'est terminée sous des trombes d'eau.

Cors des Alpes

Pour un côté plus festif, le public a pu profiter des nombreuses scènes disséminées entre les Bains des Pâquis, la Rotonde du Mont-Blanc, l'Ile Rousseau, le Jardin Anglais et le Bateau Genève. Les Bains des Pâquis avaient ouvert les feux à l'aube avec un concert de neuf cors des Alpes suivi de danse contemporaine et d'une démonstration de nage de sirène et de tritons.

Après les discours officiels en soirée, un grand feu de joie était prévu sur le lac. Les organisateurs avaient renoncé cette année aux feux d'artifice. Du côté des communes, certaines avaient annulé les festivités, mais beaucoup avaient opté pour des fêtes décentralisées. Celles qui ont maintenu un lieu unique exigeaient des inscriptions pour respecter les normes sanitaires.