Environnement Grande Cariçaie: détecter les chats sauvages

ATS

25.12.2019 - 11:38

L'Association de la Grande Cariçaie réalise actuellement une étude afin de détecter la présence du chat sauvage dans ses différentes réserves sur la rive sud du lac de Neuchâtel.
L'Association de la Grande Cariçaie réalise actuellement une étude afin de détecter la présence du chat sauvage dans ses différentes réserves sur la rive sud du lac de Neuchâtel.
Source: ©La Grande Cariçaie

L'Association de la Grande Cariçaie réalise actuellement une étude afin de détecter la présence du chat sauvage dans ses différentes réserves de la rive sud du lac de Neuchâtel. Pour l'heure, deux individus ont été repérés.

La répartition du chat sauvage (appelé aussi chat sylvestre) sur la rive sud du lac de Neuchâtel est peu connue, explique l'association. Les rares observations signalées datent de plusieurs années déjà.

Cette espèce prioritaire est régulièrement suivie dans la région de la réserve du Fanel, près de Champion (BE) par le KORA. Mais le reste de la rive ne fait l’objet d’aucun suivi régulier.

L’Association de la Grande Cariçaie, en collaboration avec le KORA, a donc décidé de réaliser une étude. La détection du chat sauvage se fait par piège photographique. Des piquets en bois, disposés face aux caméras et imbibés de valériane, attirent les individus dont le mouvement déclenche l’appareil photo.

Pièges photo

Onze pièges photos sont installés tour à tour dans 3 secteurs différents, pour une durée de 6 semaines. Ils ont initialement été disposés entre Cudrefin (VD) et Forel (FR) jusqu’à la mi-novembre. Ils sont actuellement placés entre Forel et Cheyres (FR) et seront installés une dernière fois entre Cheyres et Yverdon (VD) dès la fin décembre.

Jusqu’à maintenant, au moins deux individus ont été repérés entre Chevroux (VD) et Cudrefin. Il faudra attendre le terme de cette étude, fin janvier 2020, pour avoir un aperçu de la présence de l’espèce dans les réserves naturelles de la Grande Cariçaie.

Persécuté

Le chat sauvage d’Europe vit presque inaperçu dans nos forêts et il est l’espèce la moins connue de la faune sauvage à nos latitudes. Auparavant, l’espèce était largement répandue en Europe (sans la Fennoscandie). A cause de fortes persécutions et de la dégradation de son habitat, il ne reste que de petites populations résiduelles isolées.

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