Des grévistes du climat manifestent à Lausanne lors d'une action «Alarme climatique» à l'occasion de la Grève pour l'Avenir.
La police lausannoise a dû intervenir et a procédé à des contrôles d'identité lors d'un mini-rassemblement vers le Grand-Pont.
Les slogans, comme ici à Genève, ont essaimé un peu partout dans plusieurs villes du pays à l'occasion de la journée Grève pour l'Avenir.
A Berne comme ailleurs en Suisse, la distance sociale a été dans l'ensemble respectée pour cette journée du 15 mai des grévistes du climat.
Pour symboliser l'urgence de la situation climatique, le rendez-vous phare aura été l'action «Alarme climatique», à 11h59 précises, dans tout le pays. Mot d'ordre: faire du bruit.
Rendez-vous avait aussi été donné sur les balcons, comme ici à Zurich.
A Bâle, des affiches militantes ont recouvert l'espace public, clôtures de chantier en tête.
Grève pour l'Avenir se fait voir et entendre
Des grévistes du climat manifestent à Lausanne lors d'une action «Alarme climatique» à l'occasion de la Grève pour l'Avenir.
La police lausannoise a dû intervenir et a procédé à des contrôles d'identité lors d'un mini-rassemblement vers le Grand-Pont.
Les slogans, comme ici à Genève, ont essaimé un peu partout dans plusieurs villes du pays à l'occasion de la journée Grève pour l'Avenir.
A Berne comme ailleurs en Suisse, la distance sociale a été dans l'ensemble respectée pour cette journée du 15 mai des grévistes du climat.
Pour symboliser l'urgence de la situation climatique, le rendez-vous phare aura été l'action «Alarme climatique», à 11h59 précises, dans tout le pays. Mot d'ordre: faire du bruit.
Rendez-vous avait aussi été donné sur les balcons, comme ici à Zurich.
A Bâle, des affiches militantes ont recouvert l'espace public, clôtures de chantier en tête.
La Grève pour l'Avenir de ce vendredi 15 mai devait être le grand rendez-vous printanier des grévistes du climat, une journée-symbole de la convergence des luttes sociale et climatique. Coronavirus oblige, ils ont dû revoir leur plan tout en se faisant entendre.
Prévue de longue date, la grande journée de grève et d'actions dans les rues de toute la Suisse a, elle, été reportée. Ce qui n'a pas empêché des actions symboliques et en petits groupes dans les rues de quelques villes du pays, notamment à Lausanne, Bâle ou Zurich. Mais pour le reste, les rendez-vous avaient surtout été donnés sur internet et les balcons.
Les organisateurs de ce «Strike for Future» – le mouvement Grève du Climat Suisse mais aussi de nombreux syndicats, partis politiques, collectifs et associations – avaient donc concocté un programme alternatif pour respecter l'interdiction des rassemblements de plus de cinq personnes et la distance sociale des deux mètres.
Dans plusieurs cantons, des actions alternatives et sonores ont été organisées tout au long de la journée en faveur d'une Suisse neutre en matière d'émissions de gaz à effet de serre et plus respectueuse de l'environnement.
L'alarme climatique de 11h59
Pour symboliser l'urgence de la situation climatique, le rendez-vous phare aura été l'action «Alarme climatique», à 11h59 précises, dans tout le pays. La population et surtout les jeunes ont été invités à utiliser des casseroles ou des instruments, monter le son de la musique ou chanter et crier des slogans, se tenir sur le balcon ou ouvrir grand les fenêtres pour faire du bruit.
A Lausanne, une trentaine de militants se sont successivement rassemblés dans deux lieux du centre-ville, sous surveillance policière. A plus ou moins deux mètres de distance des unes et des autres, 21 personnes ont chacune porté une lettre sur un grand carton, avec pour slogans: «Le climat n'attend pas» d'un côté et «Changeons de système» de l'autre. Au final, la police est intervenue et a procédé à des contrôles d'identité.
Plus imposant, en fin d'après-midi, près de 500 jeunes ont paradé à vélo pour une manifestation de type «critical mass» au centre-ville, encadré par la police.
Action à Cointrin
A Genève, le syndicat Unia a organisé une petite action devant l'aéroport pour dénoncer l'attitude d'entreprises actives à l'aéroport de Genève qui se séparent de collaborateurs au chômage partiel. Un peu plus tard dans la matinée, le collectif genevois pour la grève du 15 mai a organisé une autre action, au centre-ville. Une trentaine de personnes se sont rassemblées et ont transmis des messages au moyen de pancartes.
Dans le canton de Fribourg, le mouvement de la Grève du Climat Fribourg a mené dès le matin une action dans le chef-lieu. Les militants ont déposé et accroché une centaine de pancartes et une dizaine de banderoles évoquant leurs revendications sur deux places du centre-ville.
Dans le canton de Neuchâtel, les rassemblements physiques de fin de matinée à La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel ont été remplacés par des actions sporadiques dans les deux villes: des micro-manifestations, sur le principe d'espaces de «4 mètres carrés» pour respecter la bonne distanciation physique.
Espace public placardé ou coloré
Ce 15 mai a également marqué plusieurs villes alémaniques de son empreinte, de Bâle à Lucerne en passant par Zurich. Les militants ont pallié l'interdiction de se rassembler grâce à leurs pancartes, leurs chaussures ou en faisant du bruit.
A Berne, quelques personnes ont manifesté symboliquement devant la Tour de l'horloge. A Bâle, des affiches militantes ont recouvert l'espace public, clôtures de chantier en tête.
A Zurich, l'appel à faire du bruit depuis sa fenêtre juste avant midi a été suivi dans plusieurs quartiers de la ville. Des personnes sont aussi sorties de chez elles pour alimenter le vacarme. Des appels à sauver le climat ont aussi été inscrits à la craie sur des places et des trottoirs.
En Suisse centrale, des centaines de paires de chaussures ont été déposées devant plusieurs lieux symboliques en signe d'une mobilisation respectant les restrictions liées au coronavirus.
Green Deal et Social Deal
Au niveau national, les syndicats ont profité de ce 15 mai pour exiger que «le combat contre le changement climatique soit mené en investissant pour créer des emplois et pour améliorer le service public».
Travail.Suisse a de son côté plaidé pour un Green Deal et un Social Deal. La faîtière des travailleurs affirme que «sans justice sociale, la lutte contre le réchauffement climatique est sérieusement compromise».
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