GenèveHausse de 5,2% du nombre d'accidents en 2023
za, ats
2.4.2024 - 14:06
A Genève, le nombre d'accidents de la route a augmenté de 5,2% en 2023, alors que la moyenne suisse affiche une baisse de 1,2%. Treize personnes ont perdu la vie sur les routes genevoises, principalement des motards et des cyclistes. Les cas d'alcool au volant ont diminué de 10%.
02.04.2024, 14:06
02.04.2024, 14:11
ATS
Sur les 2880 accidents répertoriés en 2023, l'état du conducteur était en cause dans 428 cas, dont 367 cas dus à la consommation d'alcool, a indiqué mardi devant les médias Patrick Pulh, chef de la gendarmerie genevoise. Les chiffres de 2023 se rapprochent de ceux de 2019, alors que 2022 avait connu un pic de l'implication de l'alcool dans les accidents.
La majorité des accidents ont causé des dommages matériels, et 1217 d'entre eux ont fait des blessés. Parmi les blessés graves figurent 160 motards et 69 cyclistes sur e-bike. Cinq motards ont aussi perdu la vie, ainsi que quatre cyclistes et deux piétons. Une voiture était impliquée dans huit de ces décès. Deux automobilistes se sont tués dans une embardée, ce qui porte le total des morts sur les routes à treize.
Délits de vitesse
En 2023, plus de 101 millions de véhicules ont été contrôlés à l'aide de radars fixes, mobiles ou semi-stationnaires, pour un taux d'infraction stable de 0,58%. Ces contrôles ont mis en évidence des dépassements de la vitesse – après déduction de la marge de sécurité – de 58 km/h à la route de Monniaz, de 96 km/h à la route de Chancy, de 98 km/h à celle de Peney et de 100 km/h à celle de La Capite.
Cette année, l'unité routière va porter une attention particulière aux délits de vitesse. Elle va aussi mettre l'accent sur les infractions de comportement du conducteur, en cause dans 2096 accidents en 2023, dont 703 pour inattention, ce qui représente une hausse de 8%. Et M. Pulh de rappeler le danger d'utiliser un téléphone en conduisant.
La mobilité douce fera l'objet d'un volet prévention. La police observe chaque année une hausse des accidents au printemps, en lien avec les sorties des deux-roues. Le jour le plus accidentogène est le vendredi et les heures les plus critiques, entre 15h00 et 20h00. «Les interventions de prévention de l'unité routière se concentrent sur ces périodes», a relevé M. Pulh.