1000 cas quotidiens ? Bientôt 1000 cas quotidiens ? Les Suisses plus favorables au vaccin mais il reste des sceptiques

gd, ats

20.7.2021 - 15:45

La barre des 1000 cas quotidiens de coronavirus pourrait bientôt être franchie, a indiqué mardi Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Actuellement, les cas doublent quasiment toutes les semaines.

Patrick Mathys de l'OFSP appelle à poursuivre les efforts. Les chiffres restent trop élevés.
Patrick Mathys de l'OFSP appelle à poursuivre les efforts. Les chiffres restent trop élevés.
KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

Keystone-SDA, gd, ats

Le taux de reproduction se situe depuis quelque temps au-dessus de 1, actuellement à 1,4, a précisé Patrick Mathys. Seuls deux cantons affichent un taux de reproduction inférieur à 1. L'augmentation des cas est principalement observée chez les jeunes de 20 à 29 ans, qui ne sont pas encore largement vaccinés.

La bonne nouvelle est que les hospitalisations restent très basses, même si l'on peut observer une légère hausse, a pointé le chef de section de l'OFSP. Il y en a environ trois ou quatre par jour. Et ce sont les plus de 50 ans qui sont touchés. Le nombre de décès quotidien se situe encore plus bas, entre 0 et 3.

Il n'est pas encore clair si l'augmentation des cas mènera à une surcharge du système de santé, a encore analysé Patrick Mathys. Pour l'instant, ce n'est pas encore observé.

Concernant la vaccination, Patrick Mathys s'est réjoui que plus de 60% des adultes ont au moins reçu une dose. Cela correspond à 45% de la population. Les vacances ont mené à un léger recul de la vaccination, mais la volonté à se faire vacciner reste présente au sein de la population, selon lui.

Les Suisses plus favorables au vaccin mais il reste des sceptiques

Une enquête menée auprès de la population révèle qu'en juin 2021, toujours plus de Suisses sont enclins à recevoir le vaccin contre le Covid-19. En revanche, les plus sceptiques restent sur leur position, a constaté Michael Hermann mardi au point de presse des experts de la Confédération.

Si l'on veut convaincre encore plus de personnes à se faire vacciner, il faut insister sur les inconvénients de la non-vaccination. C'est le moyen le plus efficace, a relevé le politologue à l'Université de Zurich et directeur du centre de recherche Sotomo.

La comparaison des résultats de la situation à la mi-juin avec ceux à la mi-mars de cette année montre que le fossé persiste entre ceux qui se méfient des autorités et ceux qui estiment avoir été correctement informés.

Les sources d'informations entre les partisans de la vaccination et les sceptiques sont également différentes: les sceptiques s'informent davantage dans leur cercle proche et sur les réseaux sociaux et moins dans les médias traditionnels, d'après M. Hermann.