Coronavirus La crise n'arrête pas les coursiers à vélo

ATS

25.4.2020 - 10:12

Les coursiers à vélo ne chôment pas depuis l'arrivée du coronavirus. Ils doivent effectuer de nombreuses livraisons, souvent différentes à celles qu'ils doivent traiter en temps normal.

«Nous avons énormément de travail. Moins avec les entreprises habituelles, mais beaucoup plus avec des particuliers», explique Jean-Sébastien Luy, coursier et membre de la direction de la société lausannoise Vélocité, également active à Neuchâtel ou Yverdon-les-Bains.

Parmi ces nouveaux clients, il cite les personnes à risque qui évitent de faire leurs courses. Les commandes de nourriture ont ainsi explosé, avec plusieurs répercussions pour les coursiers. «Nous roulons beaucoup plus en cargobike pour pouvoir transporter de grosses charges», mentionne par exemple M. Luy, interrogé par Keystone-ATS.

«On se sent utile et cela nous donne une motivation supplémentaire»

Malgré la hausse du nombre de trajets, les vélos plus lourds et les précautions sanitaires à prendre, les coursiers gardent le moral. «On se sent utile et cela nous donne une motivation supplémentaire», remarque-t-il.

Il ajoute que le climat printanier et l'esprit d'entraide entre livreurs contribuent aussi au bon moral des troupes. «Il existe une vraie communauté dans le monde des coursiers», souligne-t-il.

Collaboration avec les autorités

Au niveau financier, Vélocité n'est pas affecté par la crise. «Nous faisons plus de courses pas cher, et moins de courses cher. L'un dans l'autre, on ne perd pas d'argent», explique son codirecteur.

La société, lancée il y a 21 ans, a également profité de sa collaboration avec la Ville de Lausanne. La capitale vaudoise a décidé mi-mars de prendre en charge le coût des livraisons des cyclistes Vélocité, lorsque ceux-ci acheminent des denrées alimentaires chez des personnes âgées.

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