Phase répressiveLa police serre la vis pour sauver des vies
ll, ats
10.5.2023 - 11:08
Après une phase de sensibilisation en mars, la police vaudoise est passée à l'étape répressive de sa campagne de lutte contre l'inattention au volant. Du 24 au 29 avril, elle a renforcé ses contrôles sur les routes et a sévi à plus de 150 reprises.
Keystone-SDA, ll, ats
10.05.2023, 11:08
10.05.2023, 11:47
ATS
«L'inattention au volant augmente année après année. Elle est devenue la principale cause des accidents de la route. Il y a une dizaine d'années, elle arrivait en quatrième position, derrière la vitesse excessive ou l'alcool par exemple», a expliqué mercredi à Keystone-ATS Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police vaudoise.
En mars dernier, la police cantonale et ses homologues communales ont mis en place une campagne de prévention. Aux quatre coins du canton, des affiches rappelaient que le conducteur doit «toujours s'arrêter» pour utiliser son téléphone, pour manger ou pour manipuler son GPS. Ces messages ont également été répercutés sur les réseaux sociaux.
Véhicules banalisés
La semaine du 24 au 29 avril, la police est passée à la phase répressive, augmentant ses contrôles. Quatre patrouilles étaient dédiées chaque jour à cette opération. A bord de véhicules banalisés, les gendarmes ont effectué 205 heures de patrouille. «L'infraction doit être constatée visuellement par un policier», a précisé M. Sauterel.
Les agents ont délivré 75 amendes d'ordre pour l'utilisation d'un téléphone sans dispositif mains libres. Ils ont dénoncé 74 automobilistes pour des infractions en lien avec l'inattention et/ou l'occupation accessoire au volant et 14 pour d'autres cas (ivresse, conduite sans permis ou encore chargement mal arrimé).
Faire basculer une vie
Les actes les plus graves ont fait l'objet de dénonciations. Ce peut être, par exemple, manipuler son téléphone pour lire un e-mail, ou pire encore pour rédiger un message, ce qui détourne l'attention de la route, souligne le porte-parole. L'infraction est sanctionnée par une amende et en principe un retrait de permis d'au moins un mois. La police rappelle que quelques secondes d'inattention au volant peuvent suffire à faire basculer sa vie, ou celle des autres.