«Très préoccupante»La question migratoire inquiète 41% des Suisses
ch, ats
13.10.2023 - 09:47
Pas moins de 41% des Suisses perçoivent la situation migratoire comme très préoccupante, selon un sondage réalisé par Ipsos pour Le Temps. Les personnes âgées et les Alémaniques sont plus inquiets que les jeunes et les Romands. L'UDC est le parti perçu comme le plus apte à régler la question migratoire.
Keystone-SDA, ch, ats
13.10.2023, 09:47
ATS
L’idée de faire venir davantage de main-d’œuvre étrangère hors de l’UE est rejetée par 49% des personnes interrogées. Celle d’accueillir davantage de migrants pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre et les former ne séduit pas beaucoup plus (54% de rejet).
Les sondés ne souhaitent pas non plus que la Confédération impose aux cantons l’ouverture de centres d’hébergement (53%) pour les réfugiés. Sur la question des réfugiés ukrainiens, une majorité (59%) pense qu’il est justifié de leur accorder un statut protégé limité dans le temps, mais 27% considèrent que ce statut doit prendre fin.
Une solution avec l'UE
Pour résoudre les problèmes migratoires, 49% estiment que la Suisse doit participer à une solution européenne.
Deux tiers des sondés (66%) déclarent que la migration aura une influence sur leur vote. L'UDC est le parti perçu comme le plus apte à régler la question: 28% des sondés le placent en tête (31% en Suisse alémanique, 20% en Suisse romande).
Le PS se classe deuxième avec 14%. En Suisse romande, il fait presque aussi bien que l’UDC avec 19%. Les socialistes devancent le PLR (10%). Dans le sondage, un seul résultat rivalise avec celui de l’UDC: 26% des sondés n’accordent leur confiance à aucun parti.
Les primes maladie influencent le plus
Le sondage a été réalisé entre le 5 et le 9 octobre auprès de 800 répondants représentatifs de la population suisse de plus de 18 ans et ayant le droit de vote aux élections fédérales.
Après le climat et l’assurance maladie, la migration est la 3e thématique explorée par Ipsos pour Le Temps. En comparant les résultats des trois enquêtes, c’est l’augmentation des coûts de l’assurance maladie qui aurait le plus d’influence sur les élections du 22 octobre, avant la migration et le réchauffement climatique.