Gouvernance Vacciner les conseillers fédéraux assure la gestion de la crise

cz, ats

27.1.2021 - 12:18

Selon le conseiller fédéral Ignazio Cassis, la vaccination du Conseil fédéral contre le Covid-19 visait à assurer la direction de la crise en Suisse. Le Conseil fédéral a délibérément renoncé à sa médiatisation, a souligné M. Cassis dans une interview aux journaux de CH Media.

«Nous n'avons que sept ministres, et non 21 comme dans d'autres pays», a déclaré M. Cassis pour justifier la vaccination du Conseil fédéral.
«Nous n'avons que sept ministres, et non 21 comme dans d'autres pays», a déclaré M. Cassis pour justifier la vaccination du Conseil fédéral.
KEYSTONE

Dès mi-janvier, les premiers conseillers fédéraux ont reçu une dose du vaccin contre le coronavirus, sans que cela soit communiqué publiquement. Des critiques ont été formulées dans l'opinion publique notamment, car aucun des conseillers fédéraux n'a plus de 75 ans.

«Nous n'avons que sept ministres, et non 21 comme dans d'autres pays», a déclaré M. Cassis pour justifier la vaccination du Conseil fédéral. Il a ajouté que si quatre conseillers fédéraux tombaient soudainement malades et que deux d'entre eux n'étaient pas en état de travailler, la poursuite de leur travail ne serait pas assuré.

Il a ajouté qu'il était extrêmement important de garantir la gouvernance du pays en de telles circonstances. De plus, le gouvernement a attendu que le deuxième vaccin soit approuvé.

La voie suisse n'a pas échoué

La politique suisse contre le coronavirus n'a pas échoué, selon le ministre des affaires étrangères. Mais selon lui, dans une crise d'une telle ampleur, la responsabilité individuelle atteint ses limites. «En revanche, je pense que le libéralisme en sort renforcé», a-t-il indiqué.

Beaucoup de gens pensaient qu'il était normal de pouvoir voyager à l'étranger ou de faire ce qu'ils voulaient chez eux. Entretemps, les gens ont appris que ce n'est pas vrai et qu'ils doivent toujours lutter pour la liberté, a-t-il souligné.

Alors que les variants du virus provoquent une grande incertitude, il n'est plus possible de protéger en même temps la liberté et la vie. Il existe un danger de troisième vague. Dans cette situation, la protection de la vie doit passer en premier, a-t-il précisé.

Retour à la page d'accueil