Violences Le Conseil de Ville à Berne préoccupé après la manif pro-Palestine

ATS

16.10.2025 - 19:21

Les violences survenues samedi lors de la manifestation en soutien à la Palestine à Berne ont été unanimement condamnées jeudi au Parlement de la ville de Berne. Les élus ont cependant également critiqué la réponse des autorités.

Le président du législatif de la Ville de Berne Tom Berger (PLR) a dirigé des débats animés jeudi.
Le président du législatif de la Ville de Berne Tom Berger (PLR) a dirigé des débats animés jeudi.
ATS

Keystone-SDA

La stratégie de désescalade a échoué, a dénoncé l'UDC. Le parti a demandé qu'à l'avenir, les manifestations au centre-ville soient interdites, sauf devant la Reitschule.

Aux yeux du Centre, il faudrait veiller à empêcher dès le départ les rassemblements non autorisés, comme celui de samedi. Le PLR a estimé pour sa part que les événements étaient prévisibles vu le caractère agressif du message appelant à manifester.

La gauche s'est elle aussi indignée devant la violence d'une partie des manifestants, tout en s'interrogeant sur la proportionnalité de l'intervention policière. Il convient de prendre au sérieux les rapports faisant état d'un usage dangereux - à la hauteur des yeux - de balles en caoutchouc, a prévenu le PS, première formation de l'assemblée.

L'exécutif a promis une analyse approfondie de ces événements, comme l'a dit la maire Marieke Kruit. Cette dernière a remercié la police de son travail effectué dans des conditions difficiles et a condamné les fauteurs de troubles. S'il est légitime de manifester contre la guerre menée par Israël à Gaza, «nous n'acceptons pas cette violence», a ajouté la socialiste.

Il est clair que la police doit intervenir dès lors que l'Etat de droit est attaqué, a fait valoir pour sa part le directeur de la sécurité Alec von Graffenried (Verts liste libre) au terme de ce débat qui aura duré 70 minutes.