Biodiversité Le Conseil fédéral veut une plus grande part du territoire protégé

vey, ats

31.3.2021 - 12:54

Le contre-projet du gouvernement vise principalement à inscrire dans la loi sur la protection de la nature l’objectif d’affecter 17% du territoire national à la protection de la biodiversité (archives).
Le contre-projet du gouvernement vise principalement à inscrire dans la loi sur la protection de la nature l’objectif d’affecter 17% du territoire national à la protection de la biodiversité (archives).
ATS

La part du territoire protégé doit passer de 13,4% à 17% pour mieux préserver la diversité des espèces. Le Conseil fédéral a mis en consultation mercredi son contre-projet indirect à l’initiative pour la biodiversité.

Keystone-SDA, vey, ats

L'initiative populaire «Pour l'avenir de notre nature et de notre paysage» demande suffisamment de moyens et de surfaces pour la nature. Elle veut aussi ancrer une meilleure protection du paysage et du patrimoine bâti dans la Constitution fédérale. Le Conseil fédéral estime que les initiants vont trop loin, car ils veulent limiter considérablement la marge de manœuvre tant de la Confédération que des cantons.

Le contre-projet du gouvernement vise principalement à inscrire dans la loi sur la protection de la nature l’objectif d’affecter 17% du territoire national à la protection de la biodiversité. C'était le chiffre visé par le Conseil fédéral lorsqu'il a élaboré la Stratégie biodiversité suisse, en 2012.

Bases renforcées

Inscrire ce chiffre dans la loi renforce les bases permettant de garantir les surfaces nécessaires à la biodiversité dans toutes les régions du pays et pour tous les types de milieux naturels, souligne mercredi le Conseil fédéral.

Le gouvernement souhaite aussi donner un élan à la protection, à la mise en réseau des habitats de la faune et à la compensation écologique dans l’espace urbain. Il désire également promouvoir «la beauté et l’attractivité des agglomérations et des paysages suisses grâce à une vaste culture du bâti». Il compte pour ce faire inscrire dans la loi le respect d’une culture du bâti de grande qualité.

La consultation court jusqu’au 9 juillet.