Genève Pierre Maudet reste privé de son département

za, ats

10.3.2021 - 15:08

Le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet ne reprend pas la tête du Département du développement économique (DDE). L'exécutif met immédiatement en oeuvre cette première recommandation de l'ancien juge fédéral Jean Fonjallaz.

Keystone-SDA, za, ats

Le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet ne reprend pas la tête du Département du développement économique. L'exécutif met immédiatement en oeuvre cette première recommandation de l'ancien juge fédéral Jean Fonjallaz (archives).
Le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet ne reprend pas la tête du Département du développement économique. L'exécutif met immédiatement en oeuvre cette première recommandation de l'ancien juge fédéral Jean Fonjallaz (archives).
ATS

A la suite deux diagnostics alarmants sur la gestion du personnel du DDE, le Conseil d'Etat a mandaté Jean Fonjallaz d'analyser son fonctionnement entre janvier 2019 et octobre 2020. Au vu de la «crise extraordinairement grave» dans laquelle le département s'est trouvé début octobre, l'ex-juge fédéral estime qu'il faut protéger les collaborateurs.

Rendue publique mercredi, la synthèse de son rapport d'expertise relève que Pierre Maudet, décrit comme «autoritaire», s'est vu confier un département de 35 collaborateurs en raison de ses déboires judiciaires, mais que ce département était bien trop petit pour «un homme politique si actif». A ce problème initial s'est ajoutée la crise économique en lien avec la crise sanitaire.



Sur la base des diagnostics alarmants, l'exécutif avait retiré provisoirement les dernières prérogatives de Pierre Maudet, qui avait annoncé sa démission dans la foulée et sa candidature à sa propre réélection. Le rapport a été rendu lundi, au lendemain du premier tour de l'élection complémentaire, et il a été discuté par le Conseil d'Etat in corpore mardi.

La conseillère d'Etat Nathalie Fontanet reste en charge du DDE jusqu'à la nouvelle répartition des dicastères qui interviendra le 30 avril prochain, au lendemain de la prestation de serment du nouveau magistrat élu à l'issue du second tour de l'élection. Celui-ci aura lieu le 28 mars.