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Solidarité Le Feu de la solidarité brûle depuis 40 ans à Lausanne
Le collectif du Feu de la solidarité a réinvesti le pont Bessières à Lausanne, où il fête cet hiver son 40e anniversaire. Les bénévoles se relaient pour apporter écoute et réconfort durant cette période particulière, d'autant plus cette année avec le coronavirus.
Par groupes de deux et en alternance toutes les huit heures, les «gardiens» du pont veillent jour et nuit auprès d'un feu, entouré de deux petites cabanes en bois. En poste depuis le 23 décembre, ils resteront jusqu'au 4 janvier.
«Nous pensons recevoir plus de monde que d'habitude au vu du nombre de personnes en situation de galère à cause du coronavirus. Notre action est plus que jamais d'actualité», estime Herbert Stock, coresponsable de l'organisation, interrogé par Keystone-ATS.
A peine installé en contrebas de la cathédrale, il relève avoir déjà reçu des signalements de personnes qui pourraient venir sur le pont «avec des idées noires.» Il rappelle que l'origine d'un feu solidaire sur le pont Bessières remonte à décembre 1980 lorsque Joël, témoin d'un suicide, avait décidé d'occuper les lieux chaque Noël pour dissuader les esseulés.
Depuis, la mission n'a pas changé: «Nous sommes là pour toutes les personnes qui ont besoin de discuter, qui se sentent seules», indique Aline Jaquier, l'autre coresponsable du Feu de la solidarité.
L'attrait du feu
Elle souligne que les 25 bénévoles de l'organisation ne cherchent pas à se substituer aux psychologues, mais que leur simple écoute permet parfois à une personne déprimée de repartir du pont «apaisée et même avec le sourire».
L'accueil n'est toutefois pas réservé aux Lausannois en détresse, mais à n'importe quel passant souhaitant s'arrêter. «C'est le feu qui a du succès, pas nous. Un feu, ça attire et détend», remarque Herbert Stock.
Devenu une institution à Lausanne, le Feu de la solidarité a reçu l'autorisation pour maintenir sa 40e édition en dépit de la pandémie. Des adaptations ont toutefois été nécessaires. Outre le port du masque et la distanciation sociale, seuls trois visiteurs peuvent être reçus à la fois, sachant que deux bénévoles sont présents en permanence et que les rassemblements sont limités à cinq personnes.
Retour à la page d'accueilgsi, ats