Grand Conseil vaudois Le harcèlement sexuel expressément condamné

nt, ats

6.6.2023 - 11:24

Les présidents des groupes politiques du Grand Conseil vaudois «condamnent énergiquement le harcèlement sexuel sous toutes ses formes». Dans une déclaration lue mardi par la présidente du Parlement Séverine Evéquoz, ils appellent «à une lutte résolue contre l'apparition ou la persistance d'atteinte à la personnalité».

Les chefs de groupe condamnent «en particulier les comportements, gestes et propos déplacés constitutifs du harcèlement sexuel», dans la continuité de la directive adoptée par le bureau du Grand Conseil il y a deux semaines, a notamment relevé Mme Evéquoz.
Les chefs de groupe condamnent «en particulier les comportements, gestes et propos déplacés constitutifs du harcèlement sexuel», dans la continuité de la directive adoptée par le bureau du Grand Conseil il y a deux semaines, a notamment relevé Mme Evéquoz.
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6.6.2023 - 11:24

Les présidents de groupes politiques se sont réunis mardi matin, à l'invitation du Bureau du Grand Conseil, «afin d'envisager de la manière la plus sereine possible la suite des débats du Parlement», a déclaré la présidente. Suite aux témoignages relatés la semaine passée, ils réprouvent toute forme de harcèlement sexuel.

Les chefs de groupe condamnent «en particulier les comportements, gestes et propos déplacés constitutifs du harcèlement sexuel», dans la continuité de la directive adoptée par le bureau du Grand Conseil il y a deux semaines, a poursuivi Mme Evéquoz. Afin de toucher l'ensemble de la députation, la personne de confiance du Parlement sera invitée à en parler dans chaque groupe politique.

Indépendamment des atteintes qui doivent être traitées pour elles-mêmes et avec l'aide de ressources externes, les présidents constatent depuis quelques mois une dégradation progressive et regrettable de la qualité des débats et des relations entre députés. Ils le déplorent vivement. Ils se sont entendus pour éviter que des événements tels que ceux de mardi dernier ne se reproduisent, a encore rapporté la présidente.

Lors d'une séance tendue, l'élue de la gauche radicale Elodie Lopez avait reproché, dans le cadre d'un débat, au PLR Jean-Luc Bezençon de n'être pas irréprochable en matière de harcèlement sexuel. Le député avait crié au scandale, menaçant de porter plainte. L'incident avait semé le trouble au Parlement, entraînant une suspension de séance.

Le PLR s'était par la suite dit absolument désolé s'il avait pu heurter des sensibilités. Dans la foulée, plusieurs élues avaient témoigné sur les réseaux sociaux de propos déplacés, sexistes et de comportements physiques inadéquats de plusieurs députés de droite.

nt, ats