PSLes jeunes socialistes élisent un Zurichois à leur tête
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19.6.2022 - 17:41
Le Zurichois Nicola Siegrist a été élu à la présidence des Jeunes socialistes suisses dimanche à Berne. Il l'a emporté face au Genevois Thomas Bruchez par 155 voix contre 105. L'Alémanique succède à la Bâloise Ronja Jansen, qui quitte son poste.
Keystone-SDA, cc, ats
19.06.2022, 17:41
19.06.2022, 20:00
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Nicola Siegrist, 25 ans, étudie la géographie et l'aménagement du territoire à l'Université de Zurich et à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Il est engagé dans le mouvement de la grève du climat et occupe un siège au parlement cantonal zurichois.
Le nouveau président souhaite s'engager en particulier pour une gauche unie et le renforcement des membres. «Aujourd'hui, les partis, les syndicats et les mouvements travaillent trop souvent de manière isolée sur leurs projets. C'est un problème que je souhaite aborder (...) durant ma présidence», a-t-il déclaré, selon un communiqué de la JS Suisse.
Le Genevois battu
Nicola Siegrist a battu Thomas Bruchez, 23 ans, vice-président du parti, qui étudie les relations internationales à Genève et a été secrétaire du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA).
L'actuelle présidente Ronja Jansen avait annoncé sa démission en février. La Bâloise de 27 était à la tête du parti depuis trois ans.
Initiative pour l'avenir
Lors de son Assemblée, le parti a également adopté un papier de position sur le thème du climat et le texte de sa prochaine initiative populaire nationale. Avec cette dernière, intitulée «Initiative pour l'avenir», les jeunes socialistes entendent créer les bases d'une politique climatique socialement juste.
Le texte demande un impôt sur les successions de 50% sur les héritages de plus de 50 millions. Les recettes fiscales engendrées devraient être utilisées pour la lutte contre le réchauffement et pour le financement de la «transformation fondamentale et nécessaire de l'économie».
Le lancement de l'initiative devrait avoir lieu en août 2022. Pour le nouveau président du parti, «nous devons reconstruire l'économie dans son ensemble et ce sont celles et ceux qui ont le plus profité de ce système destructeur qui doivent enfin payer».
Une initiative voulant introduire un impôt sur les successions au niveau national avait été balayée par 71% des Suisses il y a sept ans.