Substances explosives Les munitions ne polluent pas l'eau des lacs

ATS

19.5.2020 - 09:40

Des munitions de l'armée sont immergées au fond des lacs de Thoune (ici), de Brienz et des Quatre-Cantons (archives).
Des munitions de l'armée sont immergées au fond des lacs de Thoune (ici), de Brienz et des Quatre-Cantons (archives).
Source: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

Les munitions déposées dans les lacs de Thoune, de Brienz et des Quatre-Cantons n'ont pas d'impact négatif sur l'eau. Les échantillons prélevés en 2019 n'ont pas montré de concentration de substances explosives trop élevées.

Jusqu'au milieu du 20e siècle, l'armée suisse a déposé des munitions et des éléments de munitions dans ces trois lacs pour s'en débarrasser. Depuis 2012, un monitorage est effectué suite à une estimation de mise en danger.

Les échantillons ont été soumis à des tests pour détecter la présence de substances explosives, comme la nitroglycérine, et de métaux lourds, comme le plomb et le mercure, indique mardi le Département fédéral de la défense (DDPS). La concentration de substances nocives n’a pas atteint le seuil de détection pour l’écrasante majorité des échantillons de sédiments.

D’infimes traces d’explosifs provenant des munitions immergées n’ont été repérées que dans quelques carottes de sédiments. Des traces de TNT ont été identifiées sur deux échantillons prélevés dans le lac de Thoune et dans celui des Quatre-Cantons. Des traces d'un explosif qui ne provient pas des munitions militaires ont été découvertes dans les eaux interstitielles du lac de Brienz.

Les sites où ces munitions ont été immergées sont inscrit dans le cadastre des sites pollués du DDPS. Selon les examens réalisés jusqu'à présent, ils ne nécessitent ni surveillance, ni assainissement.

Mais le DDPS poursuivra le monitorage une fois tous les dix ans. Les eaux des lacs seront testées tous les cinq ans afin de détecter rapidement d'éventuels changements.

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