Vert'libéraux Ils misent sur une écologie incitative et pragmatique

sj, ats

19.1.2022 - 14:00

Les Vert'libéraux vaudois ont lancé mercredi leur campagne pour les élections cantonales du 20 mars, en présentant leurs trois candidats au Conseil d'Etat et leur programme politique. Transition énergétique et économie durable sont les maîtres-mots de leur engagement.

Les trois candidats vert'libéraux au Conseil d'Etat vaudois, de gauche à droite: Jerome De Benedictis, Cloé Pointet et Graziella Schaller.
Les trois candidats vert'libéraux au Conseil d'Etat vaudois, de gauche à droite: Jerome De Benedictis, Cloé Pointet et Graziella Schaller.
ATS

19.1.2022 - 14:00

Sous le slogan «Un souffle d'optimisme», les députées Graziella Schaller et Cloé Pointet ainsi que le syndic d'Echandens Jerome De Benedictis avaient choisi le bar du «Lapin Vert» dans le quartier de la Cité à Lausanne pour s'exprimer devant la presse. Ils ont défendu une ligne politique très verte et pragmatique, l'économie et l'écologie étant les faces de la même pièce, selon le parti.

«Le défi climatique ne doit pas être une fatalité mais une opportunité d'innover», a résumé la plus jeune députée du Grand Conseil, Cloé Pointet, bientôt 23 ans. Elle a plaidé pour une mobilité décarbonisée et un vrai plan multimodal pour les transports à l'échelle du canton, incluant le vélo pour les courtes distances.

Les Vert'libéraux disent miser sur sa jeunesse et son dynamisme. «Je pense pouvoir amener de la fraîcheur et des idées disruptives au gouvernement, hors du cadre conventionnel», a dit celle qui siège au parlement vaudois depuis 2019 et qui est actuellement aussi présidente du Conseil communal de Jongny, sur la Riviera.

Durabilité à l'école

Sur le ticket, Graziella Schaller, 65 ans et la plus connue des trois, incarne l'expérience. Elle est conseillère communale à Lausanne depuis le début des années 2000 et a accédé à la députation en 2012. Au Grand Conseil, elle est cheffe du groupe vert'libéral. Ancienne membre du Parti libéral, elle a rejoint les rangs de sa nouvelle formation en 2010, lors de sa création.

Mme Schaller a mis en avant sa volonté d'introduire plus de durabilité à l'école, d'accélérer l'assainissement énergétique des bâtiments et de diminuer la pollution lumineuse. Dans le domaine de la santé, elle dit souhaiter «une collaboration plus forte entre les hôpitaux publics et les cliniques privées», notamment dans la gestion de la pandémie.

Inciter plutôt qu'obliger

De son côté, Jerome De Benedictis, 32 ans, a fait valoir son expérience de huit ans au sein de la Municipalité du village d'Echandens, dans le district de Morges, dont quatre ans en tant que syndic. En 2018, il est même le plus jeune syndic élu du canton. Son parti salue son esprit enthousiaste et fédérateur.

A l'instar de ses colistières, il prône une écologie incitative et non pas imposée par des taxations. «Il faut éviter de poser un nombre incalculable d'obligations à la population», a-t-il affirmé. Les enjeux climatiques, fiscaux et économiques, la mobilité ainsi que la cohabitation et la transition ville-campagne sont ses priorités.

S'agissant de la stratégie de se lancer à trois sur le ticket vert'libéral et ne pas faire partie, avec un seul candidat, de l'alliance bourgeoise entre le PLR, l'UDC et le Centre, les trois politiciens ont répondu en substance qu'ils voulaient gagner en visibilité. Le parti estime avoir «une vraie chance» de remporter un siège au Conseil d'Etat. Il compte aussi sur une poussée au Grand Conseil.

sj, ats