Le conseiller aux Etats tessinois Marco Chiesa pourrait devenir le prochain président de l'UDC. La commission de sélection a proposé jeudi son nom à la direction du parti.
Le successeur d'Albert Rösti doit être élu lors de l'assemblée des délégués le 22 août à Brugg (AG). Le Tessinois était dès le début un des candidats préférés de la commission de sélection, indique celle-ci dans un communiqué.
M. Chiesa avait renoncé à sa candidature en février pour des raisons professionnelles. Entre-temps, il a démissionné de son poste de directeur d'un centre intergénérationnel.
Déjà vice-président de l'UDC, le Tessinois est l'un des plus jeunes représentants du Conseil des Etats. Sa vision politique est claire et place la Suisse au centre des préoccupations, souligne la commission. Dans son canton, il a occupé toutes les fonctions institutionnelles du parti.
Avantage de l'origine
Son origine latine représente un grand avantage aux yeux de la commission. Lors de son mandat, le futur président devra renforcer l'UDC en Suisse romande.
Par ailleurs, en tant que représentant d'un canton frontalier, Marco Chiesa combat toutes les conséquences négatives de la libre circulation des personnes. Il est un partisan convaincu de l'indépendance de la Suisse. Il est garant du fait que les questions centrales pour le parti continueront à déterminer la politique de l'UDC au niveau national.