CoronavirusMasque obligatoire dans les clubs zurichois
ATS
26.8.2020 - 18:34
Les participants aux fêtes de plus de cent personnes auront dès jeudi l'obligation de porter un masque dans les clubs zurichois. «Sans masque, pas de fête», conseille la commission des bars et clubs de Zurich (BCK).
Des masques seront mis à disposition des clients sur place. Mais ils peuvent aussi amener les leurs, a précisé mercredi la BCK. En cas d'infraction, la police pourra être appelée à la rescousse, comme dans les transports publics ou les commerces.
Selon la BCK, les conséquences économiques de ce durcissement ne pourront être évaluées qu'après quelques semaines. L'on ignore si les clients sont disposés à porter une protection faciale.
Mercredi après-midi, le canton de Zurich a annoncé 118 nouveaux cas de coronavirus enregistrés au cours des dernières 24 heures. C'est la première fois que ce chiffre dépasse la centaine depuis la mi-avril.
Les clubs veulent être impliqués
Le Conseil d'Etat zurichois a annoncé lundi les nouvelles mesures qui seront en vigueur dès jeudi. Les commerces ne sont pas les seuls concernés, avec l'obligation du masque, mais aussi les bars et les clubs.
Les espaces intérieurs des clubs ne pourront ainsi pas accueillir plus de cent personnes. Il ne devra pas y avoir plus de 300 personnes sur tout le territoire ouvert à la clientèle, par exemple si un jardin est à disposition.
La BCK regrette que le Conseil d'Etat n'ait pas cherché préalablement le dialogue avec les établissements concernés. En raison de la situation financière désastreuse de nombreux clubs, il ne leur reste rien d'autre à faire que d'«accepter et de mettre en oeuvre ce défi», écrit-elle.
Soutien financier nécessaire
Les établissements attendent par ailleurs toujours une décision concernant les allocations pour perte de gain promis par les autorités au mois de mars. Les clubs ont maintenant besoin d'un soutien financier supplémentaire du canton et de la ville, ainsi que de davantage de concertation. La BCK demande que les clubs soient à l'avenir impliqués dans la prise de décision.
Un arrangement sur les loyers serait aussi nécessaire, pas seulement pour la période de semi-confinement. Au niveau national, la BCK demande que le chômage partiel soit prolongé.