Menaces contre des politiciensMenaces contre des politiciens: le MPC a ouvert cinq procédures
mt, ats
21.2.2021 - 17:23
Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ouvert des enquêtes sur cinq cas de menaces ou d'insultes à l'encontre de conseillers fédéraux en raison de la pandémie de coronavirus. Le MPC a confirmé dimanche à Keystone-ATS une information de la SonntagsZeitung.
L'Office fédéral de la police (Fedpol) est intervenu dans plusieurs dizaines de cas pour des menaces contre des membres des autorités. Plusieurs sont dirigées contre le ministre de la santé Alain Berset.
En coordination avec le MPC, Fedpol examine dans quels cas les propos diffamatoires tenus à l'encontre des membres des autorités fédérales sont en relation avec le Covid-19, a précisé le MPC. Selon les cas, Fedpol dépose une plainte auprès du MPC contre les auteurs.
Cas graves au MPC
Le MPC est responsable des cas particulièrement graves comme les menaces de mort ou les menaces contre les conseillers fédéraux ou les élus de l'Assemblée fédérale. «Actuellement, cinq procédures sont en cours», écrit le parquet fédéral. Les enquêtes ne sont pas encore terminées et aucune sanction n'a encore été prononcée, précise-t-il.
Plusieurs membres d'exécutifs cantonaux ont également été insultés ou menacés sur Internet. Dans ces cas, la procédure est prise en charge par les autorités cantonales de poursuite pénale.
Collaboration avec les réseaux sociaux
Fedpol s'occupe de plusieurs dizaines de cas. Dans les cas d'infractions, Fedpol peut mener des actions préventives. Les personnes concernées sont informées que les menaces peuvent avoir des conséquences pénales. Il y a enquête de police seulement si la personne menacée dépose plainte.
Ce n'est que dans des cas particulièrement graves que Fedpol ouvre d'office une enquête. L'objectif est d'identifier les auteurs de ces messages. «Pour ce faire, nous travaillons autant que faire se peut avec les fournisseurs de médias sociaux», indique Fedpol. La police fédérale peut exiger la suppression des messages. C'est alors aux fournisseurs d'agir.