Oiseaux d'eau Moins d'oiseaux sur le lac de Neuchâtel

ATS

5.12.2019 - 16:46

Le recensement d'oiseaux d'eau du 17 novembre sur les lacs de Neuchâtel et de Morat apparaît inférieur à la moyenne pluriannuelle, à cause du premier lac. Au total, 56’816 individus ont été dénombrés, 53’300 pour le premier et 3516 pour le second.

Les conditions de recensement se sont révélées correctes finalement, même si l'opération s'annonçait difficile, a fait savoir jeudi l’association de la Grande Cariçaie. Selon elle, «le vent a formé quelques vagues crêtées à certains endroits, mais la visibilité est demeurée bonne, malgré une pluie fine et persistante.»

Sur le lac de Neuchâtel, le recensement est bien en dessous de la moyenne des cinq dernières années. Et depuis 1990, seul le comptage de novembre 2004 est apparu inférieur, précise le communiqué. La baisse d’effectif importante des fuligules, les principaux oiseaux hivernants sur les lacs, est largement responsable de la diminution.

La situation est certainement liée aux conditions douces pour la saison dans le nord-est de l’Europe. Celles-ci n’ont pas poussé les oiseaux à descendre jusque dans la région constituée par les deux lacs pour chercher nourriture et refuge.

Régularité pour Morat

Sur le lac de Neuchâtel, les oiseaux étaient principalement présents le long des réserves de la rive sud du lac (34’617 oiseaux, soit 65% des effectifs). C’est le secteur situé entre Vaumarcus et Colombier, sur la rive nord du lac, qui a accueilli le plus grand groupe d’individus (9636).

Pour sa part, le lac de Morat montre une extrême régularité dans les effectifs dénombrés ces dernières années, et n’affiche qu’une centaine d’oiseaux de moins que l’année passée. Il reste toujours largement inférieur aux effectifs du lac de Neuchâtel (6,2% du total des deux lacs).

Malgré un bas niveau d’eau (à 429,07 mètres), les canards de surface ont été peu représentés de manière générale le long des rives. Les Tadornes casarca et les Ouettes d’Egypte, deux espèces non indigènes, ont en revanche battu leur record de présence.

La Nette rousse, bien que moins abondante que l’an dernier, a été l’espèce la plus représentée avec plus de 15’500 individus au total. Les recensements sont assurés par un grand nombre de passionnés bénévoles. Le prochain recensement international interviendra le 12 janvier.

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