ManifestationsNi la pluie, ni la pandémie n'ont eu raison du 1er Mai
bu, ats
1.5.2021 - 16:03
Une quarantaine de manifestations étaient prévues dans toute la Suisse samedi. A Genève, le cortège du 1er Mai attire un millier de personnes. Le même nombre de personnes s'est rassemblé à Bâle.
Keystone-SDA, bu, ats
01.05.2021, 16:03
01.05.2021, 19:19
ATS
A Genève, un millier de personnes participent samedi sous la pluie au traditionnel défilé du 1er Mai. Les syndicats et associations l'ont placé, cette année, sous le signe de la justice sociale, féministe et climatique.
Après des mois de confinement liés à la pandémie de Covid-19 et de limitation du droit de manifester, le Comité d'organisation se réjouit de pouvoir à nouveau prendre la rue et faire connaître les revendications des travailleurs dans l'espace public.
Samedi, à côté des syndicats et des partis de gauche, des membres de la Grève pour l'avenir et de la Grève féministe ont défilé, annonçant les manifestations du 21 mai, pour le climat, et du 14 juin, pour les droits des femmes. Le cortège est parti de la place Louise-Girardin et doit rejoindre la plaine de Plainpalais en passant par le pont du Mont-Blanc et les Rues-Basses.
Dans le reste de la Suisse romande, trois rassemblements avaient lieu à Fleurier, au Locle et à Neuchâtel. D'autres réunions se tiennent notamment à Lausanne dès 15h30.
Ni la pluie, ni la pandémie n'ont eu raison du 1er Mai - Gallery
A Berne, la police a sorti les grands moyens.
Photo: ATS
A Berne, la police a sorti le grand jeu le 1er Mai.
Photo: ATS
Des manifestants défilent dans les rues de Genève le 1er Mai.
Photo: ATS
Le traditionnel cortège du 1er Mai à Genève est placé cette année sous le signe de ''Solidaires pour la justice sociale, climatique et féministe!''.
Photo: ATS
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A Berne, la police a sorti les grands moyens.
Photo: ATS
A Berne, la police a sorti le grand jeu le 1er Mai.
Photo: ATS
Des manifestants défilent dans les rues de Genève le 1er Mai.
Photo: ATS
Le traditionnel cortège du 1er Mai à Genève est placé cette année sous le signe de ''Solidaires pour la justice sociale, climatique et féministe!''.
Photo: ATS
Manifestations dans toute la Suisse
A Bâle, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées. La marche, autorisée par la police, est restée pacifique à l'exception d'une brève escarmouche.
Un salaire minimum prescrit par l'Etat de 23 francs de l'heure est l'une des revendications principales de cette manifestation. Une initiative populaire des syndicats sur ce sujet passe en votation cantonale le 13 juin. A St-Gall, les manifestants étaient des centaines.
À Berne, les syndicats ont fait l'économie de leur traditionnel défilé. Un rassemblement s'est tenu dans les locaux du syndicat Unia pour dénoncer les conditions de travail des chauffeurs de l'entreprise DPD. «Elle sous-traite ses contrats avec des dizaines de sociétés sans CCT», a relevé Pierre-Yves Maillard, le président de l'Union syndicale suisse (USS).
Il n'hésite pas de parler de «trahison» de la part de DPD, mais aussi «du Conseil fédéral et de l'Office de régulation», rappelant au passage que ces emplois, protégés auparavant au sein de la Poste, ont été libéralisés avec «toutes sortes de promesses qui n'ont pas été tenues.»
Berne et Zurich: manifs non autorisées
Toujours à Berne, plusieurs centaines de personnes ont participé à une manifestation non autorisée, lancée sur Internet par l'"Alliance révolutionnaire bernoise du 1er Mai». La présence policière était forte. Un maximum de 100 personnes est actuellement autorisé à participer à des manifestations dans ce canton.
Comme à Berne, la police zurichoise a pris des mesures dans le centre-ville contre un rassemblement non autorisé. Elle a encerclé plusieurs manifestants en début d'après-midi. On pouvait voir des dizaines d'agents en tenue spéciale et plusieurs véhicules grillagés. Un hélicoptère a même survolé la ville.
Les transports publics n'ont pas pu circuler normalement. En plus des rassemblements syndicaux en divers endroits, un «petit cortège» a traversé la ville, tracteur en tête, suivi d'une poignée de participants. Les syndicats zurichois ont annoncé pas moins de cinq rassemblements décentralisés en ville.