Ateliers Phénix - NE Nomination qui fâche la Ville de Neuchâtel

ATS

22.1.2019 - 11:16

Jean-Jacques Wenger est étroitement lié à l'affaire qui avait secoué la LNM (archives)
Jean-Jacques Wenger est étroitement lié à l'affaire qui avait secoué la LNM (archives)
Source: KEYSTONE/THOMAS DELLEY

L’ex-directeur de la Société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat (LNM), Jean-Jacques Wenger, toujours sous le coup d'une enquête pénale, a été engagé comme nouveau directeur des Ateliers Phénix. La Ville de Neuchâtel parle de rupture de confiance.

Les relations entre la Ville de Neuchâtel et le comité des Ateliers Phénix sont "désormais entachées d’une rupture de confiance du Conseil communal concernant la gouvernance de cette association" de réinsertion professionnelle, indique mardi la Ville dans un communiqué.

Les Ateliers Phénix "entretiennent des liens étroits avec la Ville de Neuchâtel, puisque l'association a été fondée à son initiative, en 1989, qu’elle touche une subvention annuelle et mène de nombreux projets en collaboration avec plusieurs services communaux. Le Conseil communal analysera ces prochains jours les conséquences à tirer de cette situation", peut-on lire dans un communiqué.

La presse régionale a révélé la semaine dernière que Jean-Jacques Wenger avait été choisi pour diriger les ateliers de réinsertion professionnelle, avec une entrée en fonction au 1er février. Un choix qui a suscité des émois car l'affaire LNM, à laquelle ce dernier est étroitement lié, avait notamment coûté son poste en septembre 2017 à l'ancien conseiller communal Olivier Arni.

Ce dernier avait remis son mandat tant à la LNM qu'au Conseil communal de Neuchâtel, après l'affaire de l'augmentation rétroactive de l'ancien directeur de la compagnie. La LNM s'était déjà séparée de Jean-Jacques Wenger en janvier 2017. Un audit avait montré des manquements dans la gestion des ressources humaines, dans la sécurité et dans l'entretien de la flotte.

Un dossier qui sort du lot

Sur les ondes de RTN, le président de l'association, Philippe Haeberli, par ailleurs député PLR, se défend d'avoir privilégié un membre du parti. Selon lui, sur la cinquantaine de dossiers reçus, celui de Jean-Jacques Wenger sortait largement du lot, par son dynamisme et ses idées nouvelles.

Philippe Haeberli ajoute que le réseau cantonal de l'ex-directeur de la LNM en matière hôtelière et de ventes "nous a semblé très important" pour faire fonctionner les futurs projets.

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