Enquête Nouvelles perquisitions dans le génie civil à Neuchâtel

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14.3.2024 - 08:09

La Commission de la concurrence (Comco) a étendu son enquête sur des soupçons d'ententes sur les prix dans le génie civil du canton de Neuchâtel à 19 entreprises. De nouvelles perquisitions ont été menées auprès de plusieurs sociétés.

La Commission de la concurrence étend son enquête à 19 entreprises du génie civil et du bâtiment, actives dans le canton de Neuchâtel (photo symbolique).
La Commission de la concurrence étend son enquête à 19 entreprises du génie civil et du bâtiment, actives dans le canton de Neuchâtel (photo symbolique).
ATS

Keystone-SDA, fb, ats

«Toutes les entreprises bénéficient de la présomption d'innocence», a rappelé jeudi la Comco. En novembre, le gendarme de la concurrence avait ouvert une procédure contre trois entreprises en raison de leur participation à d’éventuels accords de soumission. Sur la base des investigations menées jusqu’à présent, la Comco étend l’enquête à 19 entreprises au total.

Ces sociétés sont soupçonnées d’avoir coordonné leurs offres et leurs prix pendant plusieurs années pour des marchés publics et privés. Une centaine d’appels d’offres dans le domaine du génie civil et du bâtiment, entre 2013 et 2023, sont potentiellement concernés.

L’enquête, qui devrait durer trois ans, examinera s’il existe effectivement des restrictions illicites à la concurrence, a précisé la Comco. Elle touche les entreprises Arrigo, Bieri et Grisoni, Duckert, Entreprise de construction Sambiagio, F. Bernasconi, F. Piémontesi, G. Frey et Fils, Zuttion Construction, Guido Cerini, Implenia Suisse, L.B.G., Marti Arc Jura, Perucchini, Piemontesi Savagnier, S. Facchinetti, Spinedi, TPA, VB constructions et Von Arx Peseux.

Lorsque des entreprises s’accordent sur les prix à soumettre lors d’un appel d’offres ainsi que sur l’entreprise qui est censée remporter l’appel d’offres, ces entreprises forment un cartel de soumission illicite. Les cartels de soumission augmentent les prix, rendent les entreprises inefficaces et constituent une entrave à l’innovation. «Ils nuisent tant à l’économie qu’aux pouvoirs publics», a expliqué la Comco.