Inflation, électricité, assurance maladieParmelin appelle cantons et particuliers à économiser face aux prix
sifr, ats
9.9.2023 - 05:41
Le ministre de l'économie Guy Parmelin appelle à la responsabilité des ménages pour faire face à l'inflation, à la hausse des primes de l'assurance maladie et à celle des prix de l'énergie. Il n'y a pas d'aide rapide contre la perte du pouvoir d'achat, selon lui.
Keystone-SDA, sifr, ats
09.09.2023, 05:41
09.09.2023, 09:04
ATS
«Tout le monde devrait se demander comment il peut contribuer» à limiter les coûts, ajoute M. Parmelin dans un entretien diffusé samedi par la Schweiz am Wochenende.
Citant l'exemple des réductions des primes de l'assurance maladie, il pointe du doigt les cantons. «Certains cantons n'ont pas suffisamment utilisé leur marge de manœuvre pour amortir le choc des primes pour leur population». Quant aux particuliers, poursuit le conseiller fédéral, ils ont la possibilité de changer de caisse maladie et d'économiser de l'argent.
Publication du loyer précédent
Du côté des prix de l'énergie, l'UDC vaudois estime que les cantons et les communes ont un rôle à jouer: «Ils auraient le pouvoir de dire: 'Nous ne répercutons qu'en partie l'augmentation des prix sur la population'». Il dit cependant être conscient que des investissements sont nécessaires dans le secteur de l'énergie, mais les propriétaires des entreprises ont une responsabilité, ajoute-t-il.
Le ministre de l'économie considère qu'il ne peut agir que sur les hausses de loyers. Selon lui, il serait envisageable d'introduire l'obligation de remplir un formulaire au niveau fédéral pour forcer les bailleurs à publier le loyer précédent en cas de changement de locataire. «Cela facilite la contestation d'une augmentation de loyer abusive. De plus, c'est gratuit». Cette obligation ne s'applique pas dans tous les cantons.
M. Parmelin indique encore avoir chargé l'Office fédéral du logement de revoir les mécanismes de fixation des loyers. Le système d'adaptation des loyers date des années 1980, remarque-t-il. «Est-ce encore d'actualité?»