Bilan de la rencontreParmelin pour un accord sur la formation avec Washington en 2021
sn, ats
15.6.2021 - 19:06
La Suisse et les Etats-Unis espèrent pouvoir réviser un accord de principe sur la formation professionnelle d'ici la fin de l'année. Les présidents Guy Parmelin et Joe Biden ont aussi largement abordé l'Iran et les avions de chasse.
sn, ats
15.06.2021, 19:06
15.06.2021, 19:33
ATS
L'impact du sommet entre le chef de l'Etat américain et son homologue russe Vladimir Poutine «est important pas seulement pour la Suisse, mais pour le monde entier», a dit le président de la Confédération à la presse au terme de sa discussion avec M. Biden. Il a souhaité un dialogue «constructif» entre les deux puissances pour que les défis actuels, en pleine pandémie, puissent être relevés par la communauté internationale.
Avec M. Biden, le ton était «très chaleureux», a expliqué M. Parmelin. Il a annoncé la volonté de Berne et Washington de tenter de réviser un accord sur la formation professionnelle d'ici la fin de l'année.
Autre question économique, M. Parmelin a rappelé les pourparlers exploratoires sur un accord commercial. «Nous verrons dans les prochaines semaines ou les prochains mois» si ceux-ci peuvent avancer, a-t-il dit. L'innovation a également été au centre du cadeau suisse au président américain, un «objet de haute technologie qui fonctionne à l'énergie solaire».
Il y a quelques mois, M. Biden avait provoqué l'émoi en qualifiant la Suisse de «paradis fiscal». Les deux pays semblent s'être rabibochés sur ce volet. «Les mots de paradis ont été prononcés, mais pas fiscal», a affirmé M. Parmelin, relevant que son pays n'est plus considéré comme un «paradis fiscal» sur la scène internationale.
Prête à faciliter un échange de détenus
M. Biden a lui rappelé la disponibilité des deux avions de chasse américains dans la course suisse à l'achat de nouveaux appareils militaires.
Le chef de l'Etat américain a à nouveau remercié la Suisse pour sa représentation des intérêts américains en Iran. Selon le conseiller fédéral Ignazio Cassis, le canal humanitaire lancé par Berne pour faciliter la livraison de médicaments dans ce pays, malgré les sanctions, «n'est pas suffisamment utilisé». M. Biden a promis de «soutenir davantage» ce dispositif.
Côté bons offices toujours, les présidents américain et russe devraient aborder mercredi lors de leur sommet un potentiel échange de prisonniers. Comme la Suisse représente aussi les intérêts russes en Géorgie, Berne est «toujours prête à apporter une aide pour un échange de détenus», surtout pour des pays pour lesquels elle garantit un mandat de puissance protectrice, a encore relevé M. Cassis. Mercredi, le conflit au Haut-Karabakh devrait être mentionné par la Suisse auprès des Russes.