Fédérales 2019 Pas de fusion PBD-PVL en vue

ATS

11.5.2019 - 14:06

Le président du PVL, Jürg Grossen (à gauche), et son homologue du PBD Martin Landolt (à droite) n'envisagent pas de fusion entre leurs partis. Une formation pour un centre fort n'est pas l'ordre du jour (archives).
Le président du PVL, Jürg Grossen (à gauche), et son homologue du PBD Martin Landolt (à droite) n'envisagent pas de fusion entre leurs partis. Une formation pour un centre fort n'est pas l'ordre du jour (archives).
Source: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Le PBD ne veut pas d'une fusion avec le PVL, du moins pas avant les élections fédérales d'octobre. Si le parti perdait son groupe parlementaire, il en résulterait une nouvelle situation, a indiqué le président du PBD Martin Landolt.

Le PBD a toujours l'ambition d'être le parti qui fait pencher la balance, a déclaré le président dans l'émission Samstagsrundschau de la radio SRF. Il répondait aux rumeurs faisant état de discussions entre le PBD et le PVL. En février dernier, le cofondateur du parti Hans Grunder avait évoqué une fusion en vue d'un centre progressif fort.

Interrogé par Keystone-ATS, le président vert'libéral Jürg Grossen préfère une fragmentation du paysage politique. Il rejette toute relance des spéculations sur une hypothétique alliance ou fusion entre le PVL, le PBD et le PDC pour former un grand parti du centre.

Jürg Grossen privilégie les apparentements comme ils se pratiquent déjà dans plusieurs cantons. La population et la démocratie sont mieux servies avec des alliances à géométrie variable selon les thématiques. En outre, le PBD et le PVL divergent sur des sujets importants comme la politique des transports ou l'agriculture. En 2014, le projet d'une union entre le PBD et le PDC avait déjà échoué.

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