Le retour Pierre Maudet est candidat au Conseil d'Etat genevois

tb, ats

28.9.2022 - 08:02

Pierre Maudet fait son retour sur la scène politique genevoise. L'ex-conseiller d'Etat qui avait démissionné suite à l'affaire de son voyage à Abu Dhabi est candidat à l'élection au gouvernement du printemps prochain.

Près de deux ans après sa démission du gouvernement genevois, Pierre Maudet repart à l'assaut du Conseil d'Etat (archives).
Près de deux ans après sa démission du gouvernement genevois, Pierre Maudet repart à l'assaut du Conseil d'Etat (archives).
ATS

«Je brigue à nouveau un siège au Conseil d'Etat», a annoncé Pierre Maudet dans le GHI de mercredi. «Je ne le fais pas dans un but égotique, mais pour défendre les valeurs d'une nouvelle liste», précise-t-il. Selon l'hebdomadaire gratuit, cette liste sera la même que lors de l'élection complémentaire de 2021: Liberté humaine et justice sociale.

Lors de la campagne de 2021, Pierre Maudet avait ouvert une permanence qui lui avait permis de rencontrer de nombreux citoyens. «Ma candidature, c'est la continuité d'une histoire qui a débuté avec eux, avec ceux qui veulent défendre des projets au Parlement pour faire avancer Genève», explique celui qui n'avait alors pas été réélu, évincé par la verte Fabienne Fischer.

Le quadragénaire travaille actuellement dans une entreprise de cybersécurité. Il a aussi créé une fondation qui vise à soutenir des projets citoyens. Sa rente d'ex-conseiller d'Etat est allouée à cette fondation.

Démission

L'ex-magistrat PLR a siégé au Conseil d'Etat de juin 2012 à avril 2021, soit pendant près de neuf ans. L'affaire de son luxueux voyage en famille à Abu Dhabi en novembre 2015, qui avait éclaté en août 2018, a finalement mené à sa démission en octobre 2020 après avoir causé une profonde crise institutionnelle et politique.

Poursuivi par la justice pour acceptation d'un avantage, Pierre Maudet avait rapidement été mis en marge du gouvernement. Son parti l'avait d'abord soutenu dans cette affaire, avant de l'exclure en juin 2020, lassé par ses mensonges et son comportement.

Le magistrat avait été condamné en première instance en février 2021 pour acceptation d'un avantage. Mais il a été acquitté sur toute la ligne en deuxième instance. L'affaire doit encore être tranchée par le Tribunal fédéral.

tb, ats