Fédérales 2023 – VD Pouvoir d'achat, sécurité et innovation pour Broulis et Buffat

sj, ats

9.6.2023 - 12:22

Le PLR Pascal Broulis et l'UDC Michaël Buffat ont lancé vendredi leur campagne aux Etats pour le canton de Vaud. Avec 21 propositions touchant les sept départements fédéraux, ils prôneront un renforcement du pouvoir d'achat, de la sécurité et de l'innovation.

Le PLR Pascal Broulis (à gauche) et l'UDC Michaël Buffat (à droite) ont officiellement lancé vendredi leur campagne électorale pour les fédérales de cet automne, visant les deux sièges de sénateurs vaudois à Berne.
Le PLR Pascal Broulis (à gauche) et l'UDC Michaël Buffat (à droite) ont officiellement lancé vendredi leur campagne électorale pour les fédérales de cet automne, visant les deux sièges de sénateurs vaudois à Berne.
ATS

Sous l'étiquette de la désormais pérenne Alliance vaudoise, le duo a officiellement présenté son programme électoral à l'Hotel de la Paix à Lausanne devant les médias. «C'est une grande première pour la droite de partir groupé et uni pour le 1er tour» d'une élection fédérale au Conseil des Etats», a affirmé en préambule Marc-Olivier Buffat, ex-président du PLR Vaud et président de cette Alliance, qui regroupe le PLR, l'UDC et Le Centre.

L'ancien ministre cantonal des finances PLR et l'actuel conseiller national UDC ont dit «l'immense motivation et plaisir» à faire campagne ensemble sur un même ticket. Ils ont affirmé vouloir s'engager pour une «politique plus libérale, plus populaire et plus juste». «Mais sans populisme ni solution de facilité», ont-ils dit.

Sécurités au pluriel

«Nous voulons redonner du pouvoir d'achat à la population et renforcer la prospérité de notre pays. Cela passe notamment par une réduction de la masse des taxes fédérales et par le fait de ne pas en accepter de nouvelles», a déclaré M. Buffat, 43 ans, banquier de profession et élu en 2015 à la chambre du peuple.

Il a aussi plaidé pour «la valorisation d'une économie créatrice d'emplois et l'investissement dans la formation professionnelle et continue».

«Pour garantir la sécurité de notre pays dans un monde de plus en plus instable et imprévisible, nous voulons renforcer la sécurité alimentaire, l'armée, la protection civile et les moyens de cyberdéfense. Il est aussi important d'offrir une sécurité et une flexibilité en matière de prévoyance sociale et d'admettre des mécanismes de compensation pour les parents qui ont travaillé à temps partiel», a pour sa part affirmé M. Broulis, 58 ans.

«L'efficacité des infrastructures de transport, de la production d'énergie renouvelable et de l'approvisionnement énergétique sûr et abordable doit être amélioré par l'innovation et l'optimisation. De plus, la numérisation dans le domaine de la santé doit être renforcée et le libre choix du médecin garanti», ont encore souligné les deux candidats.

Lausanne, Payerne et afflux migratoire

Au total, ils proposent sept axes politiques correspondant aux sept départements du Conseil fédéral, déclinés en 21 propositions. Ils ont aussi assuré que les dossiers concrets du retard du chantier de la gare de Lausanne, du rééquilibrage entre nuisances sonores et emplois du site de l'armée de Payerne ainsi que de la question des centres d'asile dans le canton seront prioritaires pour eux.

MM. Broulis et Buffat ont tenu à rappeler que leur alliance de trois partis était représentée par cinq conseillers fédéraux. M. Buffat a notamment relevé qu'il usera de ses bons contacts avec le ministre du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), l'UDC Albert Rösti. «Il sera à notre écoute. Il est proche des Romands», a dit M. Buffat.

Lors des fédérales d'octobre, le duo Broulis-Buffat sera principalement opposé au ticket de gauche composé du socialiste Pierre-Yves Maillard et de l'écologiste Raphaël Mahaim. M. Broulis a confié se réjouir des débats «stimulants» avec son ancien complice du fameux «compromis dynamique» au gouvernement vaudois.

Les deux colistiers de droite ont déjà tenu à marquer une différence avec leurs adversaires de gauche: «Nous sommes pour une politique des moyens et non pas une politique des besoins».

sj, ats