Retour surprise en politiqueLisa Mazzone candidate à la présidence des Vert-e-s
ats
23.1.2024 - 19:53
La Genevoise Lisa Mazzone est candidate à la présidence des Vert-e-s suisses. Elle est la première à briguer ce poste après la démission du président Balthasar Glättli.
Keystone-SDA, ats
23.01.2024, 19:53
23.01.2024, 20:55
ATS
«Après une longue réflexion, j'ai décidé de me porter candidate pour la présidence de mon parti», explique-t-elle.
Après la défaite des Vert-e-s aux élections fédérales 2023, le président du parti Balthsar Glättli avait fait savoir qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat ce printemps, estimant qu'il fallait un nouveau départ et un nouveau visage pour sa formation.
Claque
Le 9 novembre dernier, la Verte genevoise avait été évincée du Conseil des Etats à l'issue du second tour des élections fédérales. En obtenant 43'300 voix, elle avait été battue nettement par le représentant du MCG Mauro Poggia (55'300 voix) et de peu par son colistier, le sortant socialiste Carlo Sommaruga (46'400).
Elue à Berne en 2015, Lisa Mazzone a passé quatre ans au Conseil national puis quatre ans au Conseil des Etats. Le jour de sa défaite, elle avait annoncé son retrait de la politique.
Sur le site du Temps, Mme Mazzone explique mardi avoir tourné la question dans tous les sens, «et pour moi, c’est clair: non seulement mon cœur bat pour Les Vert-e-s, mais je vois aussi comment je peux engager mes compétences pour faire bouger les choses».
«Un rôle à jouer»
«Je veux apporter une contribution dans ce moment clé où les pires scénarios semblent se réaliser en matière de climat et de biodiversité, et où l’on sent un fort vent contraire sur les questions qui touchent à l’environnement ainsi qu’avec la montée de l’extrême droite. Je suis persuadée que notre parti a un rôle important à jouer», poursuit-elle.
Plus présente comme élue sous la Coupole fédérale, Lisa Mazzone entend participer aux séances du groupe parlementaire écologiste. «C’est aussi une chance pour notre parti de montrer que la politique ne se fait pas uniquement au parlement mais aussi dans les associations, dans la société civile, dans les lieux de science, de culture, d’économie».
Le délai de candidature pour la présidence du parti est fixé au 4 février. Les délégués désigneront le ou la nouvelle présidente le 6 avril lors de leur assemblée. Plusieurs parlementaires ont déjà renoncé, comme les conseillers nationaux Gerhard Andrey (FR), Fabien Fivaz (NE), Greta Gysin (TI) et Aline Trede (BE), aussi cheffe du groupe parlementaire.