Tourisme Projet hôtelier débloqué à Crans-Montana

ATS

15.1.2019 - 17:39

Radovan Vitek, le promoteur immobilier tchèque et actionnaire majoritaire des Remontées mécaniques de Crans Montana Aminona, porte le projet hôtelier du Mérignou.
Radovan Vitek, le promoteur immobilier tchèque et actionnaire majoritaire des Remontées mécaniques de Crans Montana Aminona, porte le projet hôtelier du Mérignou.
Source: KEYSTONE/MAXIME SCHMID

Le projet hôtelier du Mérignou, dans la station de Crans-Montana, a franchi un pas important mardi. Un accord de principe a été trouvé entre les autorités de Chermignon et le promoteur Radovan Vitek, alors que le dossier était au point mort depuis plusieurs mois.

Dans un contexte de tension autour des remontées mécaniques dans la station qui n'est retombée qu'en décembre dernier après une séance d'information de son propriétaire, le même Radovan Vitek, un milliardaire tchèque, cet accord est salué par les parties. Celles-ci se disent heureuses du consensus et se réjouissent des futurs développements de ce projet à plus de 200 millions de francs, dans un communiqué commun diffusé mardi.

L'accord doit encore être formellement ratifié le 22 mars par l'assemblée primaire de la Bourgeoisie de Chermignon, une des communes de la station, propriétaire du terrain. Il porte sur la cession d'un droit de superficie de 17’750 m2, pour une période de 99 ans. Ce projet important pour la destination de Crans-Montana pourra ainsi aller de l’avant, précise les parties.

Suite à cet accord, le dossier de mise à l’enquête publique pourra être déposé, avec la possibilité de faire opposition. La société promotrice du milliardaire tchèque, CPI Property Group, présente ce "projet d’ampleur comme un nouveau lieu de vie pour la station, privilégiant la mobilité douce, avec un accès direct aux pistes de ski pour l’ensemble des usagers".

Il devrait comporter un hôtel de 50 chambres et 33 suites, 32 résidences hôtelières et 22 résidences secondaires, pour un total de quelque 350 lits. Les services proposés vont des espaces de rencontre et de restauration au spa en passant par un espace conférence et des commerces.

Avant que M.Vitek ne s'exprime début décembre devant plus de 600 personnes et reconnaisse des erreurs, les tensions dans la station avaient conduit à une brève fermeture du domaine skiable, puis à l'intervention du ministre de l'économie Christophe Darbellay. Tout n'est cependant pas fini, malgré une certaine sérénité retrouvée. Une procédure pénale est notamment ouverte depuis novembre dernier.

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